Algérie : la colère monte à nouveau dans les rues

En Algérie, la colère ne faiblit pas, plus incroyable encore, elle continue de grandir. En effet, la campagne présidentielle s’apprête à être officiellement lancée. Problème, les Algériens ne veulent rien entendre et refusent le scrutin du 12 décembre prochain. Ces derniers sont ainsi descendus dans les rues d’Alger afin de faire, une nouvelle fois, part de leur colère, ces derniers réclamant la fin du système qu’ils dénoncent depuis des mois.

Ce combat, ce n’est pas le premier des Algériens qui ont déjà obtenu le départ du président Bouteflika, au pouvoir vingt années durant. Pour cette 39e semaine de manifestations, le Hirak a donc remis le bleu de chauffe et les manifestants refusent de se laisser faire. Malgré les risques d’arrestation et de répression, ces derniers refusent d’abandonner. Un nouveau mouvement de rassemblement auquel les journalistes ont pris part. Ils étaient une centaine environ, portant un brassard blanc sur lequel l’inscription « Journaliste libre » était lisible. Un message clair envoyé aux forces de l’ordre et au gouvernement.

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Les Algériens continuent de se mobiliser

Au rythme des slogans, dont certains étaient très virulents, Gaïd Salah a été la proie principale des manifestants. « Gaïd Salah, dégage! », ont-ils tous scandé à de multiples reprises. Ce dernier, à la tête du pays depuis le départ de Bouteflika, refuse la mise en place d’institutions de transition réclamées par les citoyens depuis des mois et affirme que la seule façon de sortir de la crise, n’est autre que la prochaine élection présidentielle. Des élections que les manifestants entendent boycotter en masse.

Le système, au pouvoir ?

En effet, les cinq candidats actuellement en place sont tous issus de la période BouteflikaAli Benflis et Abdelmajid Tebboune anciens Premiers ministres et septuagénaires font office de favoris à cette élection. Des « enfants du système » pour certains jeunes, qui se désolent de voir qu’à l’heure qu’il est, les choses continuent de ne pas forcément évoluer dans le bon sens. Pour eux, le programme de Bouteflika risque ainsi de passer et la situation, qui était sur le point de basculer, reviendra à son point de départ à la différence près que ce sera une nouvelle tête qui dirigera la nation.

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