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Australie : les révélations fracassantes d’un ex-espion chinois

Des révélations fracassantes et surtout, embarrassantes. En effet, un ex-espion chinois ayant fait défection, a révélé certaines des méthodes utilisées par Pékin afin d’infiltrer et manipuler certains gouvernements, notamment du côté de Hong Kong, Taïwan et en Australie. Une sortie qui jette un éclairage nouveau sur la façon dont la Chine opère à l’étranger.

Identifié sous le nom de Wang Liqiang, cet ancien espion chinois a accepté de collaborer avec le contre-espionnage australien. Un travail en commun qui a permis à l’Australie d’en apprendre plus sur l’identité d’officier du renseignement chinois, basés à l’étranger et surtout, sur la façon dont ces derniers agissent. Acceptant d’en dévoiler davantage à la presse, ce dernier souhaite que le monde en apprenne plus sur la Chine et ses modes de fonctionnement, au risque de mettre sa vie en péril.

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La cChine opère à Taïwan, Hong Kong et en Australie

Ainsi, c’est au Sydney Morning Herald que le jeune homme a décidé de se confier, affirmant que Pékin contrôlait des entreprises du secteur privées dans le seul et unique but de récupérer des informations sur divers dissidents que la capitale a dans le viseur. Même son de cloche du côté de certains médias que la Chine tente de contrôler. Une sortie qui intervient alors que le jeune espion a réclamé l’asile politique à l’Australie. Faisant défaut à la Chine, ce dernier court un réel danger de mort notamment en cas de retour au pays.

Continuant de se livrer, il raconte ainsi comment il a pu arriver du côté de Taïwan afin d’influencer des élections politiques. Se rendant sur place à l’aide d’un faux passeport sud-coréen, ce dernier avait pour mission de faire bouger les lignes des élections municipales de 2018 ainsi que d’influencer la présidentielle de janvier prochain, au cours de laquelle Tsai Ing-wen, va tenter de briguer un nouveau mandat. Pour ce faire, il a dû entrer en contact avec de hauts responsables de médias implantés localement, afin notamment de leur faire paraître de fausses informations. Le travail était sensiblement le même sur les réseaux sociaux ou des campagnes de désinformation ont été et sont mises en place.

Des révélations fracassantes

Son travail à Hong Kong lui, était bien différent. Sur place, ce dernier a ainsi participé à une opération secrète dont l’objectif était d’infiltrer universités et médias locaux afin de mettre à mal le mouvement contestataire qui dure depuis le mois de juin dernier. Cyberattaques, renseignements sur des dissidents, ce dernier a également collecté de nombreuses informations en vue de les transmettre du côté de Pékin. Parfois, ce dernier a également franchi la limite, participant à l’enlèvement de cinq libraires hongkongais. À l’époque, personne ne comprenant comment ces derniers avaient disparu.

3 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    C’est ce que font tous les services du monde.
    L’enseignement à tirer pour les africains, c’est que les chinois ne sont pas animés d’intentions aussi pures que certains voudraient le faire croire.
    La question reste : quel est le type de société qu’ils défendent et promeuvent pour leur population et dans les pays dont ils soutiennent les gouvernements ( Hong-Kong, Oighours, Birmanie, Corée du Nord, ….) ?

    \\\\\ ///
    (@_@)

  2. Avatar de Giem.T
    Giem.T

    C’est fou comme ils nous font des chinoiseries les yeux bridés.De quoi s’attraper une fièvre jaune…

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