Le mois dernier, Soro Guillaume, le président du ‘’Comité Politique’’, un « outil créer pour réfléchir sur la nouvelle politique en Côte d’ivoire », le faisait évoluer en comité directeur pour le GPS, ‘’Générations et peuples solidaires’’. Le GPS, le nouveau parti politique, dont il déclarait sans ambages et avec confiance que ce serait avec lui qu’il serait président de la Côte d’Ivoire en 2020. En fin stratège, cet désormais rival déclaré au Président Ouattara, rencontrait personnellement ce dimanche à La Haye, son ancien adversaire d’antan, Blé Goudé, président du Cojep.
Retrouvailles entre « camarades »
Dire de Soro Guillaume et de Blé Goudé, qu’ils étaient d’anciens camarades de lutte serait, un euphémisme. D’abord ensemble au sein de la Fesci, la fédération Estudiantine de Côte d’ivoire, les deux hommes auraient pratiquement fait ensemble leurs armes dans le monde politique. Partagés ensuite, à cause d’affinités ethnocentriques il faut l’avouer, entre le pouvoir Gbagbo alors en place et l’opposition Ouattara,les anciens « frères » deviendront « ennemis ».
Mais depuis de l’eau avait coulé sous les ponts, qui pourrait charrier en 2020 une nouvelle configuration du visage politique en Côte d’ivoire. Soro Guillaume, désormais fâché contre son ancien mentor, le président Ouattara, rencontrait à La Haye Charles Blé Goudé, celui qui avait lutté jusqu’à finir à la CPI, contre l’arrivée au pouvoir de ce mentor là. Cette rencontre de ce 24 Novembre, les deux hommes l’auraient placé sous le signe de « la recherche de la paix ».
Sans que la véritable teneur de cette rencontre mémorable n’ait pour l’instant été révélée, l’on serait en droit de se demander, si elle n’accoucherait pas d’une véritable coalition contre le régime en place, celui du président Ouattara et la toute-puissance du parti au pouvoir le RDHP.
Le fait est qu’après le rapprochement des deux anciens, Laurent Gbagbo et Konan Bédié à Bruxelles en juillet dernier et celui des deux « jeunots » Soro Guillaume et Blé Goudé, ce dimanche, le RHDP et M. Ouattara pourraient avoir de sérieuses raisons de s’inquiéter, si ces quatre leaders décidaient de faire front commun pour les élections présidentielles de 2020.
Laisser un commentaire