Carlos Ghosn : L’ultime initiative d’une trentaine de parlementaires français

L’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan accusé d’abus de confiance aggravé et de fausses déclarations a reçu le soutien de plusieurs parlementaires. Ce dimanche 17 novembre, par le canal d’une Tribune signée par des députés de droite et du centre et publiée par le Journal du Dimanche, le rapatriement de Carlos Ghosn en France été exigé.

Les droits de Ghosn violés selon les députés

Ceux-ci estiment que les droits élémentaires du mis en cause ont été bafoués. Ils ont mis l’accent sur les traités internationaux sur les droits de l’Hommes reconnus par le Japon qui ont été violés à plusieurs reprises dans le cadre de cette affaire.

Publicité

« Nous demandons à l’État français de mettre tout en œuvre afin que Carlos Ghosn soit rapatrié en France pour y être jugé dans le cadre d’un procès équitable » ont-ils notamment martelé dans leur tribune.

Ils dénoncent un « acharnement judiciaire évident dans un pays où l’aveu est au cœur du système pénal et 99,4 % des inculpés sont condamnés ». Pour les initiateurs de cette Tribune, l’industriel est victime « d’une guerre économique ».

Des conditions rigoureuses…

Selon les précisions qu’ils ont apportées à ce sujet, les autorités japonaises par ce procédé, envisagent affranchir Nissan de la tutelle de la France. Rappelons que cette initiative intervient dans un contexte où l’épouse de Carlos Ghosn a plusieurs fois tiré sur la sonnette d’alarme pour déplorer les conditions dans lesquelles son époux vit dans sa résidence japonaise.

Il serait privé de beaucoup de choses. Il ne serait autorisé à recevoir que la visite de ses avocats. Ses sorties seraient strictement réglementées. Sa compagne n’aurait pas l’autorisation d’avoir des échanges téléphoniques avec lui. La Justice japonaise aurait interdit ainsi l’usage du téléphone portable par ce dernier.

Publicité

Pas question de s’ingérer selon le gouvernement Macron

 Le gouvernement français de son côté, ne veut pas s’ingérer dans les affaires de Justice d’un pays souverain et ami qu’est le Japon. « S’ingérer dans une affaire de Justice qui relève d’un état souverain et un état ami qu’est le Japon, c’est n’est pas mon rôle et je maintiens ma position » a notamment rappelé Bruno Le Maire.  

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité