Côte d’Ivoire : les militaires en alerte à cause de la menace terroriste

La menace terroriste a amené les autorités ivoiriennes à prendre des mesures militaires au niveau de la frontière séparant la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina-Faso. C’est dans ce cadre que l’intervention « Frontière étanche » a été lancée au nord du pays depuis le mois de Juillet, et les soldats de l’armée de terre ivoirienne prêtent main forte aux douaniers et aux policiers pour assurer la sécurité des 1116  kilomètres de frontières. L’opération a vu le jour après l’enlèvement de deux touristes français à l’intérieur du parc béninois de la Pendjari et l’assassinat d’un guide.

Des infiltrations plus aisées en saison sèche

Actuellement un effectif de 300 militaires assure tous les jours la protection d’une ligne de frontière tracée par des éléments de la nature. L’opération militaire est complexe et le commandant Roland Seahet de Gohouo ordonne aux militaires du 4e bataillon de Korhogo, une ville située au nord de la Côte-d’Ivoire, d’être en disposition de combat et d’être également vigilants. Il fait par ailleurs remarquer que les « infiltrations en terre ivoiriennes » deviennent plus aisées à partir de la saison sèche, qui fait disparaître les fleuves et les rivières. Il reconnait que face à cette situation, il ne se trouve pas en mesure de contrôler toutes ces entrées.

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Les villageois se déplacent fréquemment

L’adjudant Dion a d’un autre côté fait part des déplacements fréquents des villageois de la zone frontalière. Il évoque les allers-retours dans le cadre du commerce ou la pêche ainsi que les réjouissances villageoises quotidiens. A cela s’ajoutent les familles qui détiennent des plantations de l’autre bout de la frontière, et plusieurs personnes qui ne savent pas où passe la frontière. Notons que des soldats burkinabés avaient effectué un raid aérien dans la forêt de Dida visant de probables djihadistes. Une opération de ratissage se déroule actuellement et le commandant Roland Seahet fait comprendre qu’ils ne veulent pas que ces terroristes entrent en Côte-d’Ivoire pendant qu’ils sont en train de fuir les militaires burkinabés.

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