Du nouveau dans l’affaire de la sextape du joueur international français Mathieu Valbuena impliquant l’ex-joueur de l’équipe de France, Karim Benzema. En effet, la validité de l’enquête qui était rejetée par ce dernier, sera étudiée le lundi prochain par la Cour de cassation qui se réunira en plénière pour la circonstance.
Il serait reproché à l’attaquant du Real Madrid d’avoir contraint Mathieu Valbuena à donner de l’argent comme rançon afin d’empêcher que la vidéo de sa sextape ne soit divulguée. Le madrilène quant à lui assure avoir voulu porter une aide au joueur qui évolue au poste de milieu de terrain à l’Olympiakos.
L’affaire avait éclaté en 2005
Les enquêteurs pensent selon certaines sources par contre que Karim Benzema a effectivement contribué au chantage de Mathieu Valbuena. Ce serait à en croire ces sources en complicité avec son ami de longue date et d’enfance Karim Zenati. En 2005, l’affaire avait éclaté et défrayé la chronique. Elle avait fait braquer les projecteurs sur la sélection française de Didier Deschamps, à quelques mois de l’Euro 2016.
Depuis les deux joueurs n’ont plus été appelé pour étoffer le rang des bleus. L’examen de la Cour aura pour but d’étudier les actes de Yann Bessette, un policier intervenu en tant qu’intermédiaire entre les supposés maîtres-chanteurs et Valbuena, dans le compte de l’enquête.
Le policier avait été mis en cause
Selon l’avocat de Karim Benzema, l’agent de police s’était non seulement « fait passer pour quelqu’un d’autre », mais a de façon régulière relancé les personnes. La défense fait également savoir qu’il est le premier à parler du versement d’un montant, donnant ainsi l’occasion aux personnes d’aller à l’encontre de la loi. La Chambre criminelle de la cour de cassation avait estimé en 2017, que Yann Bessett n’avait pas agi dans le cadre de la loi, et n’avait pas reconnu de tort à l’attaquant madrilène.
Cependant, la cour d’appel de Paris a infirmé cette décision l’année dernière. L’avocat de Mathieu Valbuena quant à lui, estime normal les agissements du policiers. Il a fait savoir que la ruse n’est pas absolument proscrite. Pour lui, dans le cas contraire il faut également « interdire les filatures, les planques, les interceptions… ».
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