Embastillés lors des violences au Bénin, les ex détenus membres du parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) ont fait une déclaration de presse hier à Sèmè-Kpodji dans l’enceinte du White Hors Hôtel. Dans leur message, ils ont remercié le président de la République pour la loi d’amnistie votée en leur faveur. Il l’invite à « poursuivre le dialogue surtout avec les béninois en exil ».
Les ex détenus des FCBE ont par ailleurs invité les responsables de leur parti politique à l’union. « Nous demandons à tous nos responsables d’accepter les échanges et de s’unir, car, rien ne peut se construire dans la division » ont-ils déclaré, assurant que toutes les maisons connaissent des difficultés. Ils sollicitent l’intervention Boni Yayi, pour unir à nouveau les militants.
A l’analyse, leur déclaration n’a aucunement pris partie pour aucune des deux ailes de cette formation politique. A ceux qui ont pris part au dialogue politique, ils les remercient pour l’acte posé, car grâce à eux, une loi d’amnistie a été votée.
« L’échec a aussi un prix parfois plus cher que celui de la réussite »
« Nous remercions tous les responsables à divers niveau du parti, le secrétaire national Paul Hounkpè, Théophile Yarou pour les différentes démarches menées pour l’obtention du récépissé du parti qui nous permet aujourd’hui de nous prononcer légalement en tant que parti politique au Bénin » ont-ils ajouté.
Quant aux autres leaders (Eugène Azatassou, Nourénou Atchadé, Alassane Tigri) appartenant à l’autre aile du parti, ils leur demandent de poursuivre le dialogue avec leurs frères pour le retour de l’unité. « Lorsque vous refusez de payer le prix pour réussir sachez bien que l’échec a aussi un prix parfois plus cher que celui de la réussite » glissent-ils comme une mise en garde.
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