Alors que la rencontre entre la Turquie et les États-Unis était très attendue, celle-ci a permis quelques avancées notables, notamment en ce qui concerne le dossier Syrien. En effet, Washington a confirmé vouloir continuer à lutter contre l’EI. En revanche, Erdogan a profité de l’occasion afin de rappeler qu’il était toujours maître de ses décisions.
Ainsi, après avoir réussi à faire un peu de propagande en dévoilant certaines vidéos à des élus américains, chose qui n’a d’ailleurs pas du tout plus aux représentants du Congrès, Erdogan a insisté sur le fait qu’il ne renoncera pas à son achat des S-400 russes. Invité par le président Trump à revoir sa stratégie sur ce point, le président turc a ainsi envoyé une fin de non-recevoir à son homologue américain. Une annonce qu’il a lui-même confirmé lors de son voyage de retour.
Erdogan réaffirme sa position
Selon l’administration américaine, le président Trump lui aurait proposé de lui vendre des missiles Patriot, alternative aux S-400 Russes jugés dangereux par Washington qui estime que cette technologie permettra à la Russie d’en apprendre plus sur l’armement américain. Un argument que n’a pas souhaité entendre Recep Tayyip Erdogan qui a ainsi campé sur ses positions. « Il ne peut être question de quitter les S-400 et de se tourner vers les Patriots », a-t-il affirmé dans son avion direction Ankara.
L’OTAN se creuse la tête
La décision de se tourner vers un système de défense russe semble ainsi avoir toujours autant de mal à passer auprès de la communauté internationale et notamment auprès de l’OTAN dont la Turquie est l’un des piliers depuis 1952. Un vrai casse-tête pour l’organisation qui va devoir trouver une parade à la présence russe en Turquie. En effet, les militaires et ingénieurs turcs vont avoir besoin d’être formés à cette technologie, laissant de fait le champ libre aux Russes de capter certaines données sensibles.
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