Sénégal : le trafic de munitions qui inquiète la sous-région

Photo d'illustration

Une affaire défraie actuellement la chronique au Sénégal. En effet, dans la nuit du 26 au 27 octobre dans la région de Thiès, une importante cargaison de munitions, soit 4500 cartouches d’AK-47 furent saisies. Les munitions avaient été volées au niveau de la base militaire de Ouakam. Selon les informations de la presse sénégalaise, la saisie de cette importante quantité de munitions a permis de démanteler un vaste réseau de trafic de munitions au sein de l’armée sénégalaise.

La cargaison a été intercepté à Pire, une localité située nord-ouest du Sénégal. Le chef de la Direction de l’Information et des Relations Publiques de l’Armée (DIRPA) a confirmé la saisie des 4500 cartouches d’AK-47. Le conducteur du véhicule qui contenait ces munitions a révélé que c’est un soldat de première classe qui était au-devant des choses.

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Un réseau démantelé

Le chauffeur est de nationalité sénégalaise et durant son audition par la gendarmerie, il a indiqué qu’il devait convoyer la cargaison à Rosso-Sénégal, une ville située à la frontière avec la Mauritanie. Une fois dans la ville de Rosso-Sénégal, le chauffeur devait livrer la marchandise à un autre convoyeur qui travaille pour un baron des armes mauritanien, impliqué dans le trafic illégal d’armes et de munitions.

Pour le moment, il n’y a pas d’informations qui montrent clairement quelle était la destination définitive de la cargaison de munitions. Le chauffeur a quant à lui soutenu que ce n’est pas la première fois qu’il réalise ce genre de convoi à bord de son véhicule.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire car il existe encore de nombreuses zones d’ombre. Les médias locaux ont déclaré que le soldat de première classe qui a été cité dans l’affaire à pris la fuite et s’est réfugié au Mali.

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