Une prouesse technique. En effet, l’avion du président russe Vladimir Poutine a réussi à se poser sans encombre du côté du Kirghizistan alors que les conditions de vol et d’atterrissage étaient relativement mauvaises. Selon certaines informations, un épais brouillard enveloppait notamment la piste d’arrivée de l’aéroport, provoquant quelques sueurs froides aux autorités locales.
Le 28 novembre dernier, était en fait organisé le sommet de l’Organisation du traité de sécurité collective, organisation à laquelle la Russie a adhéré. Cette année, cette rencontre internationale avait ainsi lieu du côté de Bichkek, au Kirghizistan. Problème, les conditions de vol sont subitement devenues mauvaises pour les pilotes. Résultat, le capitaine de bord de l’avion présidentiel russe a été invité à dérouter, afin de se rediriger vers la ville d’Almaty, située à 200 km du point d’arrivée prévu.
L’avion du président Poutine force son destin
L’Ilyushin Il-96 transportant le président russe et sa délégation a toutefois refusé cette invitation, au contraire du même appareil qui transportait le ministre russe de la Défense, qui lui, a accepté cette demande. Selon le média Life, c’est le pilote du président Poutine, déterminé à prouver qu’il était tout à fait possible de se poser à Bichkek, qui a insisté pour que le plan initial soit respecté.
Vladimir Poutine et son ministre de la Défense se rendaient à une réunion organisée par les membres de l’Organisation du traité de sécurité collective. Cette organisation politique et militaire a été fondée en 2002, par six pays, dont la Russie et le Kirghizistan, deux nations accompagnées par le Kazakhstan, l’Arménie, la Biélorussie et enfin, le Tadjikistan.
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