À son procès en appel, Isabelle Balkany plaide la légèreté administrative

Lundi 16 décembre dernier, débutait le deuxième jour du procès en appel des époux Balkany. Condamnés pour des faits de fraude fiscale, commis entre 2009 et 2015, ces derniers espèrent convaincre la justice de leur bonne foi. Une mission qui s’annonce complexe, d’autant que Patrick Balkany est absent des débats, hospitalisé.

Soucieuse de mettre les choses au clair, Isabelle Balkany affirme dès le départ, que son couple n’a jamais détourné le moindre centime d’argent public. En outre, elle réussira à répondre à toutes les questions posées par la juge en charge de cette affaire concernant leur train de vie, leurs revenus et surtout, les biens et actifs qu’ils n’ont jamais déclaré. Combative, Isabelle Balkany tient le choc et livre un numéro invraisemblable, tentant de défendre son époux tout en plaidant sa bonne foi. L’absence de Patrick Balkany en serait d’ailleurs devenue regrettable, ce dernier étant connu pour ses sorties et son franc-parler.

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Les époux Balkany, en appel

La justice elle, s’est d’abord penchée sur les déclarations fiscales du couple, effectuées de manière séparée alors qu’ils auraient dû l’effectuer de manière commune. Pour Isabelle Balkany, cela s’explique toutefois facilement, affirmant que les deux époux se sont séparés en 1995 avant de se remettre ensemble, deux ans plus tard. À cette époque-là, ils n’ont alors pas été mis au courant qu’ils se devaient d’en refaire une commune. D’ailleurs, ces déclarations n’ont jamais été réalisées par le couple lui-même, mais plutôt une adjointe à la mairie de Levallois-Perret.

Isabelle Balkany parle de légèreté administrative

Une manière pour Isabelle Balkany de mettre en avant ce qu’elle appelle, une légèreté administrative. De quoi étonner la présidente de la cour, Sophie Clément, qui rappelle que de 1976 à 1995, c’est bien le couple lui-même qui réalisait ses déclarations communes. En outre, celle-ci se demandera ensuite, comment a-t-il été possible qu’une adjointe à la mairie, ancienne receveuse des impôts, qui a d’ailleurs collaboré à une fiscaliste, ait pu se tromper. Pour l’adjointe au maire, là encore la réponse est toute trouvée, celle-ci parlant de négligence, de bêtise.

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