Dans la ferveur du treizième (13ème) anniversaire du parti Restaurer l’Espoir(RE), une conférence inaugurale dite intellectuelle a été animée Vendredi 13 Décembre 2019 au siège national du parti à Cotonou. Conférence présentée par Dr Félicité Akueson, secrétaire générale adjoint du parti. C’était en présence des étudiants, des militants et cadres du parti.
« Notre résistance n’est pas violente. Nous la voulons pacifique. Pas besoin de recourir à la violence ». C’est en ces termes qu’a conclut Vendredi 13 Décembre 2019, Dr Félicité Akueson, la conférence intellectuelle qui marque les noces de muguet du parti Restaurer l’Espoir. Développant la thématique « le pouvoir de la rupture, une rupture avec la démocratie », l’universitaire et secrétaire général adjoint du parti a cartographié à l’assistance, les entorses auxquelles ont été soumis les acquis démocratiques de la conférence historique des forces vives de la nation.
Elle a passé en revue la crise électorale née des élections législatives d’Avril 2019 qui n’ont connu la participation des partis de l’opposition. L’objectif de la conférence à en croire le secrétaire général adjoint de Restaurer l’Espoir est de questionner le sens de la rupture.
Les engagements de la conférence des forces vives de la nation ont été entre autres remis en cause à savoir la souveraineté nationale, le caractère pluraliste des institutions. Selon Dr Félicité Akueson, la rupture devrait viser la bonne gouvernance tout en veillant au respect des acquis démocratiques et non à leur renoncement.
Face à la situation, Restaurer l’Espoir propose la thérapie du consensus national pour une réinitialisation du processus démocratique. Car dit-elle, on note un contraste entre la rupture promise avant la présidentielle de 2016 et l’ancienne pratique. La solution est dans la compréhension, soutient-elle. Elle conclut par un appel au pouvoir de privilégier la voie du dialogue. Un dialogue sincère, inclusif, gage d’une paix durable.
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