Du haut du pupitre de l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip) à Cotonou, ce jeudi 5 décembre 2019, pour le lancement de l’application ‘’La Nation mobile’’ du quotidien national d’information du Bénin, le ministre béninois de la communication et de la poste dit avoir mérité son « sobriquet de perroquet » mais lève quelques nuances.
Le ministre Alain Orounla, un perroquet ? Porte-parole du gouvernement, il en donne une réponse lui-même. «C’est vrai que après quelques semaines d’exercice au gouvernement, j’ai mérité mon sobriquet de perroquet donc doué dans l’art de répéter ce que les autres ont dit», confie le concerné en introduction de son discours au siège de l’Onip ce matin.
«Je suis un perroquet intelligent»
Alain Orounla est en effet jugé, par certains citoyens, être passé à côté de son rôle de porte-parole du gouvernement presque à toutes ses sorties sur des sujets sensibles au point où des qualificatifs lui sont attribués notamment sur les réseaux sociaux. A propos de « perroquet », il n’en est pas un ordinaire, à l’en croire.
«Mais je crois que je suis un perroquet intelligent qui sait rendre à César ce qui est à César», souligne-t-il. «Perroquet, disais-je, mais pas oiseau de mauvais augure même si je vois venir le danger», défend l’avocat devenu ministre de la communication et porte-parole du gouvernement de Talon le 5 septembre 2019.
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