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La Chine menace les USA sur un autre front

Les tensions diplomatiques entre la Chine et les Etats-Unis n’en finissent pas de faire la une dans la presse internationale. Après que le président américain ait promulgué la semaine dernière, une loi en faveur des manifestants pro-démocratie hongkongais au grand dam de Pékin, les représentants démocrates ont récemment voté presque à l’unanimité un projet de loi exhortant Donald Trump à sanctionner la Chine pour avoir interné des millions de musulmans ouïghours.

Le vote effectué par la Chambre des Représentants avait eu lieu le mardi dernier. A cette occasion, la présidente démocrate Nancy Pelosy aurait estimé que les « actes barbares de Pékin » constituent une injure à la « conscience collective mondiale ».

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Des conséquences sur les relations bilatérales

Selon la démocrate ces actes commis par Pékin, menacent également les droits de l’Homme et la dignité des Ouïghours. Suite à ce vote, la Chine a réagi par le biais de son ministère des Affaires étrangères. La porte-parole de la diplomatie chinoise Hua Chunying a donc fait part de sa profonde indignation, tout en considérant que pour « toute faute en parole ou en action, un prix doit être payé ».

Elle a ajouté que les responsables de ces faits doivent répondre de leurs actes. Quand les médias lui ont demandé si la situation impactera les discussions commerciales, Hua Chunying a indiqué qu’il n’était pas possible que les relations bilatérales ne subissent pas des conséquences.

Des ouïghours enfermés dans des centres de rééducation politique

Notons que le texte approuvé par la Chambre des représentants, invite le locataire de la Maison Blanche à appliquer des mesures punitives sur les autorités du Xinjiang, qui est sous haute sécurité, suite à des attentats qui ont eu lieu dans cette région du nord-ouest de la Chine.

Des experts et des organisations militants en faveur des droits de l’Homme ont accusé Pékin d’avoir enfermé les musulmans ouïghours dans des centres de rééducation politique. Ces accusations sont rejetées par la Chine qui parle plutôt de « centres de formation professionnelle ».

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