La piraterie maritime continue de sévir sur les côtes africaines. Après le Gabon, c’est le Cameroun qui a reçu la visite de ces divorcés sociaux. En effet selon un communiqué rendu public par le ministère grec de la Marine marchande, un pétrolier grec a été attaqué ce mardi 31 décembre 2019 alors qu’il était ancré au port du Limbé, au Cameroun.
Un blessé…
Au total, près de 10 membres de l’équipage ont été enlevés suite à l’attaque. « Le ministre de la marine marchande, Yannis Plakiotakis, a été informé et suit l’affaire de près avec le ministère grec des Affaires étrangères et la société de gestion du pétrolier » nous renseigne le communiqué. Les victimes sont de nationalité grecque, philippine et ukrainienne.
Un autre membre de l’équipage a dû être transféré d’urgence à l’hôpital. La victime qui est également de nationalité grecque a été blessée à la cheville par le ricochet d’une balle. Le navire qui a fait objet de l’attaque est appelé « Happy Lady ». Il comptait 28 marins. Il appartient à « Eastern Mediterranean Athens », une société ayant son siège social à Athènes.
Le cas du Gabon… quatre chinois enlevés
Notons que ce phénomène est récurent depuis quelques années dans les eaux africaines. La dernière attaque de ce genre a été enregistrée au Gabon, il y a quelques jours. Selon des informations relayées par la presse gabonaise, un décès a été enregistré. En plus de la victime qui est de nationalité gabonaise, quatre ressortissants chinois ont été enlevés.
Deux des quatre navires qui ont été attaqués appartiennent à la société sino-gabonaise Sigapêche spécialisées dans la pêche. La seule victime de cette attaque était le commandant de bord du troisième navire appartenant à la société maritime Satram. Elle est basée à Port-Gentil au Gabon.
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