Le vendredi 29 novembre dernier, l’activiste anti-CFA Nathalie Yamb a reçu une convocation de la police nationale l’invitant à se présenter au service des enquêtes générales de la police nationale et SAMAGASSI. Ce lundi 02 décembre, accompagné de ses avocats, des membres et du président du parti Liberté et démocratie pour la république (LIDER), Nathalie Yamb s’est rendue à la préfecture de la police.
Après que la rumeur s’est rependue sur l’expulsion probable de la conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly, le candidat annoncé à la présidentielle de 2020 s’est prononcé lui-même sur la question.
Déjà prête en cas de voyage
Selon la déclaration qu’il a faite aux hommes des médias et dont la vidéo circule sur les réseaux sociaux, le professeur Mamadou Koulibaly a affirmé qu’après avoir attendu pendant une heure de temps, le commissaire de police est finalement arrivé et a demandé à voir la convoquée avec son conseil. Après une heure et demie d’échange, le préfet de police est venu les voir en leur demandant qu’ils peuvent se retirer puisque la rencontre pourrait prendre assez de temps.
A en croire l’ancien président de l’Assemblée nationale, il ignorait jusqu’au moment de la déclaration les raisons pour lesquels sa conseillère était convoquée. Mais il pourrait s’agir d’activités subversive d’après-lui. Au cas où cette éventualité serait confirmée et qu’elle sera expulsée du pays, l’ancien ministre a affirmé qu’ils lui ont préparé déjà son passeport, quelques documents et une valise pour le voyage en attendant le verdict.
Le sort de de Kémi Séba
Après l’intervention du professeur, des sources proches du parti LEADER ont affirmé que l’activiste sera bien sûr expulsé du pays et que les autorités retardent les choses afin qu’il n’y ait pas d’attroupement, et qu’ils la conduiront directement à l’aéroport. Elle subira donc probablement le sort de Kémi Séba.
Notons que Nathalie Yamb a une double nationalité. Elle est suisse par sa mère et camerounaise par son père. Avant de s’investir dans la lutte contre le franc CFA et la lutte pour la démocratie et le droit des hommes, elle a été la directrice des ressources humaines de MTN en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest. Elle est en Côte d’Ivoire depuis de nombreuses années.
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