Erdogan en Tunisie : réaction immédiate du maréchal Haftar de Libye

Le général Khalifa Haftar, commandant de l’armée libyenne n’a pas tardé à donner certaines instructions à ses collaborateurs suite à la visite qu’a effectuée l’homme fort d’Ankara à Tunis. Il a notamment ordonné que soit renforcé  le contrôle des points de passage frontaliers entre son pays et la Tunisie.

La Tunisie, une base arrière aux soutiens du Gna?

Les points de Ras Jedir et de Dhehiba ont été les plus ciblés. Ces dispositions du principal opposant au régime du Gouvernement d’Union Nationale interviennent dans un contexte où Khalifa Haftar accuse le pays voisin de la Libye de constituer une base arrière des soutiens du Gna.

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Le porte-parole de l’armée libyenne, Ahmed Mesmari à la faveur d’une interview qu’il a accordée à un média égyptien indique que la Turquie a rapatrié certains hommes armés en direction de Tripoli. Selon les propos du collaborateur du général Haftar, il s’agirait de combattants de Daech et de Jabhet Ennosra.  

Des combattants auraient transité par Tunis en direction de Tripoli

Ces combattants auraient transité par l’aéroport tunisien de Djerba avec la bénédiction du gouvernement tunisien. Notons que ce mercredi 25 décembre 2019, le président turc avait effectué une visite surprise en Tunisie.

Même si l’annonce relative à une intervention militaire en soutien au Gouvernement d’Union Nationale n’était pas officielle, elle a tout de même été au cœur de la rencontre à laquelle s’est joint Fayez el-Sarraj.

Fayez el-Sarraj présent à Tunis lors de la rencontre

L’autorité de Tripoli confiait au terme de cette rencontre que « ce qui se passe en Libye peut aussi affecter les pays voisins, c’est pour cela que nous sommes venus en Tunisie ». Rappelons que Fayez el-Sarraj bénéficie du soutien de plusieurs pays dont la Turquie.

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Au mois de novembre, il avait signé un partenariat avec Ankara offrant au pays d’Erdogan d’étendre ses frontières maritimes. Le président turc de son côté avait réaffirmé l’intention de venir combattre aux côtés du Gouvernement d’Union Nationale dans ce conflit qui lui empêche de gouverner une partie de la Libye contrôlée par Khalifa Haftar.

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