Le ballet des ministres du gouvernement devant la commission budgétaire du parlement se poursuit. Hier mercredi 04 novembre c’était au tour du ministre des affaires étrangères d’aller exposer le budget prévisionnel gestion 2020, de son ministère devant cette commission.
Il est de 27 milliards 950 millions de FCFA. Le montant connaît une légère baisse comparativement à celui de 2019. Selon le chef de la diplomatie béninoise, cela s’explique par la réduction du train de vie de l’état. « Nous essayons de rationaliser la dépense publique, d’avoir une dépense qui est plus saine. Mais je dois dire que la dématérialisation, le fait d’utiliser les techniques plus avérées, nous permettent aujourd’hui de réduire les charges qu’occasionnent nos postes diplomatiques à l’étranger » a-t-il déclaré.
Plus de 400 milliards mobilisés
Le budget présenté à la commission budgétaire permettra de faire de la diplomatie béninoise un instrument de mobilisation de ressources pour notre développement, a poursuivi Aurélien Agbénonci. Il se réjouit d’ailleurs de l’efficacité de son ministère dans ce domaine. A l’en croire, directement ou en association avec d’autres départements ministériels une somme de plus de 400 milliards a été mobilisée au cours de cette année.
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Le travail va continuer, assure-t-il. L’autorité promet aussi de continuer par renforcer la présence du Bénin à l’extérieur de manière qualitative. Les députés de leur côté ont interrogé le ministre sur la crise des frontières. Le Nigéria a en effet fermé ses frontières avec le Bénin depuis le 19 août dernier. Aurélien Agbénonci a rassuré les parlementaires.
« Nous sommes tenus de respecter les textes de la Cedeao »
Selon ses dires, une dynamique est en cours et elle « nous permettra de sortir très rapidement de cette situation difficile ». « Au cours de la réunion qui a eu lieu le 14 novembre dernier à Abuja au Nigéria, une réunion tripartite entre le Niger, le Nigéria et le Bénin, des solutions ont été proposées. Une deuxième réunion a eu lieu le 26 novembre dernier où également, la mise en place des équipes conjointes de surveillance des frontières a été actée » a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie reste convaincu que les pays actuellement en désaccord sont dans un processus qui les conduira à trouver des solutions durables. « Nous sommes tenus de respecter les textes de la Cedeao. Nous sommes tenus de faire en sorte que la libre circulation des personnes et des biens redevienne une réalité » a-t-il martelé.
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