France : une messe de Noël qui a failli tourner au drame

Une messe de Noël qui a bien failli tourner au drame. En effet, c’est du côté du petit village de Carlepont, dans le Nord de la France, qu’une messe de Noël a été perturbée par une fuite de monoxyde de carbone. Face au risque engendré, les secours ont été appelés et forcés d’intervenir, entraînant de fait, l’hospitalisation de 21 personnes.

Dans les faits, les participants à cette messe de minuit se sont réunis afin de célébrer tous ensemble, le soir de Noël. Très vite toutefois, quelques-uns des fidèles présents ce jour-là vont commencer à se plaindre de maux de tête. Le doute s’installe alors et très vite, la décision est prise d’alerter les autorités compétentes. Gendarmes et pompiers se rendront sur place quelques instants plus tard afin de mesurer le taux de monoxyde de carbone, un gaz indolore qui peut être relativement dangereux pour le corps humain lorsqu’exposé à de très fortes doses.

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Un taux mesuré, sept fois supérieur

De manière générale, il est effectivement conseillé de ne pas dépasser le taux de 50 parties par million (PPM), soit le nombre de molécules de CO par million de molécules d’air. A partir de trois heures d’exposition à un taux égal ou supérieur à 2000 PPM, le risque de tomber dans le coma est d’ailleurs réel. Dans la petite église de Carlepont, l’exposition a été mesurée à 350 PPM, loin d’un taux relativement grave pour la santé mais jusque sept fois supérieur à celui autorisé par le ministère français du Travail. 

Sur place, les 150 personnes présentes ont très vite été évacuées et prises en charge dans la salle des fêtes avoisinante de la petite commune. 72 d’entre elles ont été observées un peu plus longuement, des personnes âgées et des enfants notamment. Sur ces 72 personnes, 21 ont été emmenées à l’hôpital, 19 étant placées en état d’urgence relative alors que deux autres ont été, selon les autorités médicales, un peu plus touchées et devront donc rester sous surveillance quelques heures supplémentaires.

Une enquête, officiellement ouverte

Une enquête a été ouverte afin de déterminer la cause de cette arrivée de gaz. Négligence, dysfonctionnement, les autorités vont tenter de percer à jour ce mystère. Une annonce attendue par la communauté de fidèles d’autant que leur église a été fermée par le maire et ne devrait pas être rouverte avant que la situation ne soit pas un peu plus claire aux yeux des forces de l’ordre. Antoine Perrin, substitut du procureur a pour sa part évoqué la piste d’une chaudière à gaz au sein du lieu de culte.

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