La jeune militante écologiste suédoise a reçu du soutien suite à son avis sur le déroulement des travaux de la Conférence des parties. Greta Thunberg déclarait en effet, que les Etats ne semblaient pas fournir de gros efforts dans le but de limiter le réchauffement à maximum+2°C comme convenu dans l’accord de Paris de 2015.
« Tromperie »
L’adolescente indiquait notamment que tout ceci à l’air d’une « tromperie ». Pour elle, la COP «semble s’être transformée en une opportunité pour certains pays de négocier des failles et d’éviter de relever leurs ambitions».
L’avis de la jeune militante est partagé par le ministre québécois de l’Environnement. Profitant d’une entrevue qu’il a accordée au Journal du Québec, Benoit Charrette indique qu’il n’emploierait pas les mêmes termes que la jeune fille, mais qu’elle a raison sur beaucoup de points.
Le cas du Québec
« C’est vrai que l’ensemble des engagements pris par les États, par les chefs d’État, et même le Québec malheureusement au cours des dernières années, n’ont pas été respectés» a reconnu l’officiel québécois.
Pour Benoit Charrette, la colère de Greta Thunberg est compréhensible quand elle fait remarquer que « plusieurs se sentent floués».
Il prend l’exemple de son pays et affirme que le Québec a accusé également d’énormes retards pour certains engagements qu’il a pris dans le cadre de la réduction de l’émission du gaz à effet de serre.
Des engagements non tenus par le Parti libéral…
«Malheureusement, au cours des dernières années, le Parti libéral avait signé un certain nombre d’ententes, certains engagements qui devaient, par exemple, nous permettre de diminuer les gaz à effet de serre de 20% par rapport à l’année de référence de 1990 pour 2020 » a-t-il notamment rappelé.
« Et, ma foi, on a un gros retard, compte tenu qu’ils n’avaient pas mis en place un plan d’action pour y parvenir.» a ajouté Benoit Charrette.
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