Une « guerre » de succession s’est déclenchée chez les Agoli-Agbo après la mort du feu roi Dédjalagni Agoli-Agbo. Ce conflit met en scène deux fils du souverain décédé. Ils se battent pour s’installer dans le fauteuil du chef de la collectivité des Agoli-Agbo.
Les deux ont été intronisés pour s’asseoir sur le trône de leur défunt père dans le palais de Gbindo. Au vu de la rivalité ambiante, s’introduire au palais par la grande porte était devenu une équation difficile. Le premier a donc escaladé le mur pour avoir accès au trône, selon les informations rapportées par le quotidien de service public La Nation .
Quand son frère a eu vent de l’information, il est venu le déloger pour se faire installer à son tour dans la nuit. Il se fait appeler Daah Dédivê Sohodjôgbè. L’infortuné qui a été chassé n’a pas pu se faire connaître mais il revendique lui aussi le titre de Daah. Chacun d’eux est soutenu par des notables et dignitaires.
Mettre fin à la « pagaille »
Exaspéré par cette « pagaille » le préfet du Zou a pris un arrêté pour interdire l’accès au palais de Gbindo à la lignée Agoli-Agbo jusqu’à nouvel ordre. Cet arrêté de Firmin Kouton à pour objectif de prévenir d’éventuelles situations qui peuvent mener à des troubles à l’ordre public.
Tant que la crise de succession ne sera pas réglée la lignée Agoli-Agbo n’aura pas accès au palais royal. Du côté du palais de Gbindo, ce conflit n’étonne personne. Le pouvoir s’arrache ainsi à Danxomè, fait-on savoir.
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Donc c’est le Daah qui arrive à sortir vainqueur de cette guerre de succession qui prend la tête de la lignée royale. Le chef qui est choisi par consensus n’arrive souvent pas à se faire couronner publiquement, informe t-on.
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