L’archevêque d’Abidjan invite ‘’les va-t-en-guerre’’ à désarmer leurs coeurs

A l’occasion de la traditionnelle messe en faveur de la paix en Côte d’Ivoire tous les 30 décembre de chaque année, le Cardinal Jean-Pierre Kutwa ce lundi 30 décembre 2019 a lancé un appel à l’endroit de toute la classe politique ivoirienne pour l’instauration d’une véritable paix dans la nation. C’est en présence du président de la République Alassane Ouattara que l’archevêque d’Abidjan a lancé l’appel lors de son sermon à la cathédrale Saint Paul du Plateau.

Le cardinal a invité tous « les va-t-en-guerre » de toutes les différentes formations politiques de la Côte d’Ivoire à désarmer leurs cœurs au nom du Dieu créateur de tous les hommes « pour l’habiller au manteau de l’humilité, du pardon et de la paix ». Le prélat a insisté plusieurs fois sur le ‘’désarmement des cœurs’’ et ceci au nom de tous les ivoiriens qui en pâtiront lorsque la situation politique tournera au vinaigre.

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Dans son souci pour la paix dans la nation éburnéenne, le cardinal a prié, dans la confiance que Dieu le leur accordera, pour que tous les citoyens puissent tendre vers la paix par toutes leurs forces. L’homme de Dieu n’a pas manqué de convié le premier magistrat de la République à jeter un regard compatissant vers les victimes des derniers événements que le pays a connu même si Ouattara s’était montré résolu le samedi dernier en soulignant que « la loi sera appliquée à tous les citoyens ».

Il faut noter que la situation politique dans le pays est un peu tendue ses derniers jours. Un mandat d’arrêt international a été émis contre l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro pour détournement de deniers publics et de tentative de déstabilisation de l’Etat. Des même, plusieurs de ses proches dont 5 députés à l’Assemblée nationale ont été arrêtés alors qu’ils bénéficient encore de l’immunité parlementaire.

Ce lundi 30 décembre également, l’ancien ministre de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé actuellement en liberté provisoire à la Cours pénale internationale (CPI) a été condamné à 20 d’emprisonnement. Tant de de situation qui font craindre la résurgence des crises de 2002 et de 2011 dans le pays de Houphouët-Boigny.

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