Guinée : la balle est dans le camp du président Condé et son opposition, selon N. Soglo

Après la fin de sa mission en Guinée pour le compte de NDI (National Democratic Institute)  et de la fondation Kofi Annan, l’ancien président Nicéphore Soglo a accordé un entretien à la chaîne britannique BBC ce lundi matin. Il est revenu sur les activités menées avec son homologue Goodluck Jonathan au pays de Sékou Touré.

Le président d’honneur de la Renaissance du Bénin dit avoir rencontré toutes les composantes « pratiquement » de la société guinéenne. En l’occurrence, les membres de la majorité présidentielle, le Premier ministre, les leaders de l’opposition et la société civile. « Ça a été un marathon plein d’enseignements » lance-t-il. Après avoir écouté les uns et les autres, Nicéphore Soglo avoue avoir constaté qu’il y a une méfiance à tous les niveaux. Mais « dans le monde qui est le nôtre, la première puissance, c’est la communication ».

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« Les monarchies ne sont plus de notre temps »

Il encourage donc le dialogue entre tous ces acteurs de la vie politique guinéenne. En ce qui concerne les prochaines élections, l’ancien président béninois souhaite qu’elles soient transparentes, démocratiques et qu’il n’y ait pas de manipulations des textes. « Les monarchies ne sont plus de notre temps. La balle est dans le camp du président de la République et également de son opposition. Ce que nous souhaitons, c’est que les deux fument le calumet de la paix » poursuit-il.

Quant à l’éventuel troisième mandat du président Alpha Condé, M Soglo estime qu’il ne faudrait pas faire des procès d’intention au chef de l’Etat parce qu’il ne s’est pas prononcé sur le sujet. Il dit quand même comprendre la crainte des guinéens qui descendent dans les rues parce qu’on a tendance à adopter une nouvelle constitution et faire table rase de tout ce qui s’est passé avant ce texte.

En Guinée, Soglo appelle au respect des textes de loi 

« Moi je m’appelle Dieudonné, il s’appelle Goodluck, on ne pouvait pas être mieux au chevet de la Guinée »

« Ces tours de passe-passe, personne n’accepte ça désormais » estime l’ancien président béninois. Il est persuadé que la mission qu’il a conduite avec le président Jonathan dans le pays est nécessaire parce que quand la maison du voisin brûle, il faut lui porter secours. « Moi je m’appelle Dieudonné, il s’appelle Goodluck, on ne pouvait pas être mieux au chevet de la Guinée » dit-il sur un ton humoristique.

Une réponse

  1. Avatar de DODJIVI
    DODJIVI

    Hercule, là tu as manqué d’intelligence dans ta noble mission. Il fallait simplement leur suggérer la formule magique estampillée Talon, à savoir que  » Nul ne peut faire, de sa vie, plus de deux mandats z la présidence de la république  » Et cela apaiserait tout le monde. Celui qui n’accepte pas cette formule sera suspecté de s’éterniser au pouvoir. Tu n’as pas proposé cette formulation simplement parce qu’elle émane de Talon qui t’empêche de dormir et de mettre du désordre au Bénin pour rapatrier ton fils… Dommage

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