La Chine a décidé de continuer à mettre la pression, dans le seul et unique but d’asseoir sa position de leader sur le marché des technologies. Malgré les restrictions imposées par le gouvernement américain sur la firme Huawei, la Chine reste effectivement en tête des ventes des équipements 5G à travers le monde et notamment en Europe.
Toutefois, les prochaines semaines et les prochains mois s’annoncent décisifs pour le marché, de nombreux acteurs européens étant supposés se prononcer sur la technologie développée par Huawei. Des réticences sont à prévoir, notamment de la part du Danemark, que la Chine a d’ores et déjà menacé.
En effet, l’ambassadeur chinois au Danemark a affirmé que son pays était prêt à mettre entre parenthèses un accord commercial avec les Îles Féroés dans le cas où Copenhague refuserait de signer un accord concernant le déploiement de la 5G.
Berlin, dans le viseur de la Chine
En Allemagne, la musique est sensiblement la même. En effet, l’ambassadeur chinois en Allemagne a affirmé que les conséquences seraient considérables pour Berlin, si aucun accord n’était trouvé entre Huawei et le gouvernement.
Au cours de son allocution, ce dernier a d’ailleurs pointé du doigt le secteur automobile allemand et ses exportations sur le marché chinois. Une manière de mettre la pression sur les épaules du gouvernement en place et d’imposer, coûte que coûte la patte Huawei.
Londres donnera sa réponse sous peu
Angela Merkel, chancelière critiquée et pointée du doigt, a souvent défendu Huawei, affirmant toutefois que le groupe chinois se devait de passer plusieurs tests de sécurité s’il souhaitait définitivement installer sa technologie sur le sol allemand. Autre pays qui sera scruté, le Royaume-Uni.
Dans une période de Brexit, la position de Boris Johnson sera forcément intéressante à observer, lui qui devrait laisser son parti, désormais largement majoritaire à l’Assemblée britannique, choisir concernant le futur de Huawei sur le sol britannique.
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