Le président du GPS Guillaume Soro, le lundi 23 décembre dernier a échappé à son arrestation en Côte d’Ivoire alors qu’il rentrait au pays après 7 mois passé hors du territoire national. Pour avoir été mis au courant des procédures enclenchées pouvant conduire à son arrestation, alors qu’il était à 2h de vol d’Abidjan, Soro a finalement détourné son vol vers Accra avant de rallier l’Europe.
Ce même lundi, la justice ivoirienne a émis contre lui, un mandat d’arrêt international pour détournement de deniers publics et pour avoir porté atteinte à la sûreté de l’Etat. En ce même moment, plusieurs proches ont été arrêtés parmi lesquels figurent 5 députés à l’Assemblée nationale dont Alain Lobognon.
Des actes anti-démocratiques
Trois jours après cette date triste pour Soro que lui-même a qualifié d’inoubliable, la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP), une coalition de l’opposition initiée par Henri Konan Bédié, est montée au créneau pour dénoncer ces actes anti-démocratiques.
Face aux hommes des médias, la coalition des partis de gauche a manifesté son écœurement et son étonnement devant les accusations portées contre l’ancien Premier ministre de Ouattara, au même moment que ce dernier rentait au pays alors qu’antérieurement, aucune charge n’avait été retenue contre lui. Ces partis réunis en opposition contre le pouvoir en place, ont qualifié l’acte de « dérives dictatoriales répétées du régime RHDP unifié, contraires aux principes élémentaires de la démocratie et de l’Etat de droit ».
La CDRP a sévèrement condamné le fait, qu’elle prend comme une grave violation des libertés des citoyens et des droits constitutionnels. Ils ont enfin invité le pouvoir en place à libérer sans délai les citoyens injustement détenus, à qui ils ont adressé leur soutien.
Laisser un commentaire