Le gouvernement de Tripoli « retenu en otage par des terroristes » selon al-Sissi

Le président égyptien n’a pas été très tendre avec le gouvernement el-Sarraj. Alors que la tension est toujours perceptible à Tripoli avec l’assaut des troupes du général Khalifa Haftar, il estime que le Gouvernement d’Union Nationale ne jouit pas d’une véritable autonomie.

Le Gna « n’a pas de volonté » selon el-Sissi

Selon Abdel-Fattah el-Sissi, le Gna « n’est pas en mesure d’avoir une volonté libre et réelle parce qu’ils  ont été pris en otage par des milices armées et terroristes ». Lors de cette déclaration télévisée, il n’a pas manqué de faire remarquer que le conflit libyen affecte tant son pays que toute la sous-région.

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En effet, près de 9 ans après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, le pays a basculé dans un conflit sans précédent. Les pays limitrophes de la Libye sont également exposés aux agissements des milices armées. Aussi, le dirigeant avait-il préconisé la semaine dernière une solution politique à ce qui se passe dans ce pays.

Le cas Haftar…

Depuis le départ du régime défunt, deux forces se disputent le pouvoir. Il y a d’une part le Gouvernement d’Union Nationale qui est reconnu par l’Organisation des Nations Unies et qui bénéficie également du soutien des pays comme la Turquie et le Qatar.

La seconde force du pays est celle dirigée par le général Khalifa Haftar qui a le soutien de l’Egypte, des Émirats arabes unis, de  la France et de la Russie. L’armée nationale Libyenne ne cache pas son opposition au Gna.

Un accord à polémique avec la Turquie

Le commandant de cette troupe mène des assauts répétés contre le gouvernement el-Sarraj basé à Tripoli dans le but de le renverser. Abdel-Fattah el-Sissi a fait ces déclarations dans un contexte où les autorités de Tripoli ont conclu un accord assez décrié avec Ankara.

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Cet accord qui est intervenu le mois dernier entre les deux pays permet au pays d’Erdogan d’étendre ses frontières maritimes. Aussi, la Turquie avait-elle saisi l’ONU au fin d’empêcher un projet relatif à la construction d’un gazoduc sous-marin vers l’Europe.

Ce projet devrait voir le jour suite à un protocole d’accord signé avec entre Israël, la Grèce, Chypre ainsi que l’Italie.

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