A l’occasion du point de presse qui a suivi le conseil des ministres de ce mercredi 18 décembre 2019, le ministre de la communication porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré s’est prononcé sur l’interdiction de la tenue du meeting conjoint entre le FPI (Gbagbo ou rien) et le PDCI-RDA. En effet, les deux partis avaient décidé d’organiser un meeting qui va rassembler les militants des deux formations dans le but de se prononcer sur l’organisation des élections présidentielles de 2020 et la situation sociopolitique dans le pays.
Initialement prévu pour avoir lieu dans la commune de Yopougon, le meeting a été délocalisé dans la commune de Port-Bouët puisque les autorités communales de Yopougon ont interdit toute manifestation sur leur territoire dans la période allant du 16 décembre 2019 au 05 janvier 2020. Une décision que les organisateurs du meeting ont prise comme un piège du pouvoir en place.
Un non-événement
Mais d’après le ministre porte-parole du gouvernement, l’interdiction de la tenue du meeting dans la commune de Yopougon est un non-événement. Pour lui, le fait d’avoir interdit une manifestation, n’est pas un fait nouveau, puisque de telles décisions avaient été prises dans plusieurs autres localités du pays. Il a affirmé que la décision de l’interdiction est prise par une autorité décentralisée et donc, le gouvernement n’a rien à dire à propos.
Pour lui, dans cette question, c’est la compétence locale qui est en jeu. Le ministre de la communication a réitéré qu’il est du ressort du pouvoir du maire de Yopougon d’accepter ou de refuser des manifestations sur son territoire administratif. Le maire, à en croire le ministre, «fait une appréciation par rapport aux troubles potentiels ».
Notons que malgré cet arrêté, les organisateurs du meeting à l’occasion d’une conférence de presse qu’ils ont donné hier au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, ont réaffirmé leur engagement à organiser le meeting et ceci à la même date qui est prévu pour le samedi 21 décembre 2019.
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