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Libye : l’inquiétante annonce de l’ONU

Publié mardi, un rapport de l’ONU révèle la présence de divers groupes armés en Libye. En effet, selon l’Organisation des nations unies, des milices soudanaises et tchadiennes sont installées dans la région alors que plusieurs médias confirment la présence de mercenaires russes. Des informations depuis, démenties par le Kremlin.

Dans les faits, le maréchal Haftar, qui tente de reprendre Tripoli depuis le mois d’avril dernier, ce serait tourné vers l’appui de forces russes afin de faire pencher la balance en sa faveur. Selon des experts de l’ONU en charge du bon respect de l’embargo sur les armes envoyées en Libye, ces derniers seraient arrivés à la fin programmée et envisagée de l’enquête onusienne, résultat, ils ont réussi à se glisser entre les mailles du filet et ne sont donc pas mentionnés dans le dernier rapport.

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Des mercenaires russes, en Libye ?

En revanche, ces experts travaillent à ramasser de nouvelles preuves et pourraient bien mettre à jour leur rapport dans les semaines, les mois à venir, afin de détailler la présence de ces mercenaires sur le sol libyen. Une information qui intervient alors que le rapport confirme également le viol régulier de l’embargo sur la vente et le transit d’armes en Libye. Selon l’ONU, la Jordanie, les Émirats et la Turquie envoient de manière régulière de l’armement, que ce soit aux troupes d’Haftar ou aux forces du GNA de Fayez al-Sarraj pour Ankara.

Des milices tchadiennes et soudanaises, en Libye

Enfin, cinq groupes soudanais et quatre groupes tchadiens seraient implantés en Libye. Les armées de libération du Soudan-Abdul Wahid et Minni Minawi, comptant toutes deux pour 500 hommes sont ainsi sur place, au même titre que le Rassemblement des forces de libération du Soudan et ses 700 hommes, tous œuvrant au compte d’Haftar. De son côté, le Mouvement soudanais pour la justice et l’égalité travaille avec les forces du GNA et serait déployé du côté de Tripoli.

Enfin, 700 hommes appartenant au front pour l’alternance et la concorde au Tchad combattent au compte d’Haftar, tandis que Fayez Al-sarraj a réussi à recruter pas moins de 300 combattants appartenant au Conseil de commandement militaire pour le salut de la République. L’Union des forces de la résistance travaille également avec le GNA, toutefois son contingent reste incertain même si ce dernier a été qualifié de massif.

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