ONU : la mort mystérieuse d’un secrétaire général en 1961 toujours sous enquête

Nous sommes en 1961. À l’époque, le secrétaire général de l’Organisation des nations unies, Dag Hammarskjöld décède d’une manière tout à fait mystérieuse, son avion disparaissant au-dessus de l’ancienne Rhodésie du Nord. Depuis, l’enquête n’a jamais abouti. Toutefois, soucieuse de faire la lumière sur ce décès, l’ONU a adopté vendredi dernier, une nouvelle résolution prolongeant de fait, l’enquête jusqu’en 2021.

Depuis plusieurs années, l’enquête est aux mains du juriste tanzanien, Mohamed Chande Othman, un homme que la Suède, dont était originaire le second secrétaire général de l’histoire de l’ONU, souhaite voir continuer ses travaux. Ce dernier, connu pour être relativement offensif, a pointé au mois d’octobre dernier les manquements américains, britanniques et sud-africains, trois nations qui ne souhaitent pas partager les renseignements dont ils disposent à ce jour concernant la mort d’Hammarskjöld.

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Hammarskjöld, un décès qui pose question

Le 18 septembre 1961, le diplomate se trouvait au sein d’un avion DC-6, en compagnie de 15 autres personnes. L’appareil va alors s’écraser tout près de la ville de Ndola, de l’actuelle Zambie. Un décès qui intervient alors que le secrétaire général avait pour mission d’éviter la sécession du Katanga, province congolaise. En outre, une unité de casques bleus de l’ONU était en péril, comptant sur les relations et la poigne d’Hammarskjöld afin de s’en sortir.

L’ONU laisse l’enquête ouverte

Si l’enquête a toujours privilégié l’erreur de pilotage, depuis 2014, certaines voix se sont élevées afin de contester ces affirmations. Selon des experts et le juriste Mohamed Chande Othman, l’appareil aurait été pris en chasse par un second avion. À ce titre, la résolution adoptée invite les pays n’ayant pas encore pleinement participé à l’enquête, à dévoiler leurs dossiers et rapports sur le sujet. Pour le moment, nul n’a encore décidé de réagir. Toutefois, la pression s’accentue et Othman espère obtenir gain de cause.

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