Composée de jeunes journalistes et reporters, la plateforme La Maison des Reporters combat le phénomène de la la corruption par le moyen de documentaires dont la majorité est filmée en caméra caché. Le tout premier épisode de cette série a été publié récemment dans les réseaux sociaux rapporte Rfi Afrique.
Les chauffeurs de taxi mécontents
Tourné à l’aide d’une caméra cachée le premier épisode publié par le collectif recueille les témoignages des chauffeurs de taxi et de transports en commun. Ces derniers s’insurgent contre certains policiers de la circulation qui exigent des pots-de-vin qui peuvent aller de 1000 francs CFA à 5000 francs CFA. S’exprimant sur Rfi Afrique, Moussa Ngom, fondateur de La Maison des Reporters explique :
« On n’a pas une émission de grande audience qui est connue ici, au Sénégal, pour faire de l’enquête, de l’investigation… il va falloir créer, puisqu’on ne trouve pas de cadre qui permet de le faire« .
67ème pays le plus corrompu
Ce premier épisode a été financé par le public grâce à un système de collecte en ligne des participations. Les internautes achètent en ligne des cartes pour participer financièrement à la réalisation du documentaire. La somme d’un million de francs CFA a été ainsi collectée. Le fondateur de la plateforme espère ainsi éviter toute contribution venant d’ONG : « Le propriétaire de la Maison des reporters, ce sont les lecteurs et les journalistes qui y travaillent« . Rappelons que selon le rapport Transparency International classe le Sénégal à la 67ème place des pays les plus corrompus sur en ensemble de 160 pays.
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