Les 6 et 7 décembre 2019, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a organisé des journées en hommage au père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny, à l’occasion du 26e anniversaire de son décès. A cette occasion, un grandiose système de sécurité a été mis en place par les autorités ivoiriennes à cause de la présence du chef de l’Etat, président d’honneur du RHDP.
Parmi les hommes déployés pour la sécurisation de l’événement, figure le sous-officier Moussa Dosso de l’Escadron de Daoukro, qui a été jeté en prison après le départ du président de la République. Il est reproché à celui-ci, selon un proche du Général Alexandre Apalo Touré, d’avoir fait « prospérer des accusations fantaisistes » à l’endroit de sa hiérarchie.
Les autorités pointées du doigt
En effet, Moussa Dosso a fustigé sur les réseaux sociaux le mauvais traitement dont ils (lui et ses compagnons de mission) ont été l’objet au cours du passage du président de la République dans la capitale. Il a publié que durant les 72 heures de la mission, « aucun élément de la 5e légion n’a reçu cette ration journalière ». Il a précisé que ce n’est qu’au cours de la dernière nuit « que sortent de nulle part ces pains et cartons de sardine ». En ce qui concerne les perdiems, le jeune gendarme a affirmé qu’ils n’ont pas reçu un kopeck.
Ces déclarations de l’agent ont été considérées par ses supérieurs comme un affront, qui l’ont puni sur le coup malgré les plaintes de ses parents et de ses compagnons d’armes. Sur la toile, ainsi qu’au sein des forces de sécurité et de défenses la situation fait un grand tollé.
Laisser un commentaire