Le dossier vénézuélien était l’un des sujets abordés par le ministre russe des affaires étrangères et le secrétaire d’état américain lors de leur récente rencontre à Washington. Une fois encore, les divergences des deux pays ont été étalées au grand jour.
L'avenir du pays appartient aux Vénézuéliens selon Lavrov
Le chef de la diplomatie russe n’a pas hésité à réaffirmer la position de son pays à ce sujet quand Mike Pompeo lui a demandé d’apporter son soutien au jeune opposant qui s’est autoproclamé président du Venezuela. Pour Sergueï Lavrov, le choix de Maduro ou de Guaido ne revient à aucune autre nation qu’au Venezuela lui-même.
«C'est aux Vénézuéliens de se prononcer sur l'avenir de leur pays » a lâché le collaborateur de Poutine à Mike Pompeo. « Un dialogue avait été lancé dans le cadre du processus dit d'Oslo, il est maintenant suspendu. Il y avait un contact entre le gouvernement et l'opposition modérée et je pense que c'est un moyen de régler la situation» a par la suite ajouté l’officiel russe en guise de réponse à la demande formulée par le chef de la diplomatie américaine.
La communauté internationale divisée sur le cas Venezuela
Notons que depuis le début de cette crise qui consacre deux autorités à la tête du Venezuela, la communauté internationale est divisée sur ce sujet. En effet, le jeune Juan Guaido qui s’est autoproclamé président du pays est soutenu par les Etats-Unis et plusieurs puissances étrangères.
Nicolas Maduro qui continue de diriger le pays a le soutien de la Chine, de la Russie ainsi que de certains pays de l’américaine latine. L’armée reste également fidèle au successeur de Hugo Chavez.
Pendant plusieurs mois, l’opposition a tenté de faire pression sur le régime Maduro en organisant des manifestations drainant des milliers de personnes. Mais visiblement, tout ceci n’aura pas servi à grand-chose.