Convoqué pour l’audience de la Cour constitutionnelle d’hier mardi 7 janvier, l’ancien président Nicéphore Soglo a brillé par son absence. Mais, joint au téléphone par nos confrères de Matin libre, il réagit par rapport à sa convocation.
Dans le cadre de l’instruction du recours de monsieur Alain Diogo contre Boni Yayi pour manipulation contre le peuple béninois, auteur de la manipulation de la fermeture des frontières, et contre Nicéphore Soglo pour complicité et auteur de sabotage de la crédibilité des élections législatives, les deux anciens chefs d’Etat ont été convoqués par la Cour constitutionnelle. Mais, les deux personnalités ne se sont pas présentées à l’audience prévue hier mardi.
Joint au téléphone par nos confrères du journal Matin Libre, l’ancien président Nicéphore Soglo répond «pour quoi faire? Ça n’a pas de sens», à la question sur les raisons de son absence à l’audience. Et il semble confiant qu’en à la suite. «Je suis totalement serein (…). Je n’ai pas jugé utile de me déplacer parce que ça ne tient pas la route», a confié Nicéphore Soglo qui pense comme le professeur Philippe Noudjènoumè, dans sa lettre, que «c’est une véritable provocation».
Il pense que sa convocation est une plaisanterie de «très mauvais goût». Il a indiqué qu’il n’a «pas l’habitude de prendre» son «temps dans des histoires sans importance». L’ancien président explique que quand il a reçu le document, il a cru «que c’est une blague». Et «on est surpris en 2020 de voir des choses du genre». L’ancien chef d’Etat Nicéphore Soglo trouve cela «ahurissant» mais estime que «rien ne m’étonne plus sur ce pays».
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