Affaire Benalla : de nouvelles révélations contre un proche de Macron

L’affaire Benalla continue de faire des remous en France. En effet, de nombreux mystères entourent encore certains points des événements survenus, à commencer l’inquiétante disparition d’un coffre-fort dans lequel devaient se trouver plusieurs armes. Invité à discuter du dossier il y a quelques jours, l’ancien militaire Chokri Wakrim, impliqué dans l’affaire, a décidé de dénoncer.

Selon lui, deux membres influents au sein de l’Elysée seraient directement concernés par ce dossier, impliqués dans la disparition du coffre. Dans les faits, ce dernier parle de Ludovic Chaker, un proche collaborateur d’Emmanuel Macron et ancien secrétaire général du parti présidentiel En Marche et de Christian Guédon, un ancien gendarme et membre de la GSPR, la garde rapprochée assurant la sécurité du président, qui, à ses dires, aurait été aperçu le coffre-fort entre les mains, chez Pascale Perez, femme d’affaires et mystérieuse amie d’Alexandre Benalla.

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Chokri Wakrim dénonce deux proches de Macron

Une audition et des révélations qui viennent jeter un nouveau flou sur cette affaire. Déjà entendu en 2019, Chaker a toujours nié avoir joué un quelconque rôle dans ce dossier. Or, les déclarations de Wokrim viennent directement remettre en cause ce témoignage, d’autant que les détails sont saisissants. En effet, ce dernier a affirmé avoir assisté à discussion au cours de laquelle Benalla aurait invité son ami Christian Guédon à vider le contenu d’un second coffre-fort, avant que celui-ci ne soit placé dans un sac de sport, sac de sport également aperçu chez Pascale Perez.

Benalla préfère rire de la situation

Wokrim lui, affirme toutefois n’avoir joué aucun rôle dans la disparition des affaires du ou des coffres, affirmant avoir été simple témoin. De son côté, Alexandre Benalla lui, préfère rire de toute cette histoire, renvoyant de petits émojis aux journalistes souhaitant lui poser des questions et le contactant via messagerie instantanée. Ces révélations elles, si elles venaient à être confirmées pourraient mettre à mal le président Macron et surtout sa garde rapprochée. Le dossier reste donc sensible.

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