Karamba Diaby serait le premier député allemand d’origine africaine. Député à la Bundestag, depuis 2014, le Dr Diaby était un habitué des situations extrêmes et désobligeantes surtout en rapport avec la couleur de sa peau. Mais alors que son bureau sis à Halle-sur-Saale, dans l’est du pays était découvert mercredi dernier, criblé de balle, la police de l’état se serait vue dans l’obligation d’ouvrir une enquête pour tentative d’assassinat.
Une enquête criminelle en cours
Le député fort heureusement aurait été absent au moment des évènements et ce serait une collaboratrice qui, au Mercredi matin, avait découvert leur bureau situé à 150 kilomètres au sud-ouest de Berlin, criblé de balles. Des « trous d’impact de balles » dans le portrait du député et la baie vitrée extérieure sous-jacente , ainsi qu’aux murs ; tel avait été le constat de la police arrivée sur les lieux après que l’incident ait été signalé. Cependant alors qu’aucunes douilles vides n’avaient été retrouvées sur les lieux, la police devrait encore enquêté pour déterminer les circonstances exactes de l’attentat.
L’incident qui avait fait le tour des réseaux sociaux et de l’actualité allemande, avait vu la réaction du ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas, qui sur twitter avait qualifié l’attentat de « dégoûtants et lâche ». Le chef de la diplomatie allemande avait sur la même lancée, assuré de son soutien l’équipe du député, dans leur lutte pour l’avènement d’« une démocratie libre, tolérante et diversifiée » en Allemagne.
L’Allemagne aurait connu une vague de discours racistes et incendiaires en ligne, en particulier depuis l’arrivée d’environ un million de demandeurs d’asile depuis 2015. Et en particulier le Dr Diaby, étant donné son exposition politique. En 2017 alors en proie à une violente campagne de dénigrement de la part des partis d’extrême droite qui le traitait de « singe noir » et d’autres quolibets racistes ; le député avait déclaré qu’il était du devoir de toute la communauté allemande de combattre de telles haines. Ajoutant en substance ; « La dignité d’un individu est inscrite dans notre constitution (…) Il n’y a pas de liberté d’expression quand on insulte quelqu’un d’autre ».
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