Royaume-Uni : comment un congolais a évité de peu son expulsion

Un émigré congolais résidant au Royaume Uni, évitait le rapatriement dans son pays la République démocratique du Congo, grâce à un « coup de force » de la communauté des congolais vivant au Royaume Uni. L’homme qui aurait travaillé pour la Commission Nationale électorale, se serait fait remarquer par les instances au pouvoir, alors pour avoir attiré l’attention du public sur d’éventuelles fraudes au désavantage de candidats de l’opposition. En situation irrégulière, l’homme devait se faire en décembre 2019, rapatrier en RDC.

« Je peux à nouveau dormir»

détenu pour situation irrégulière, se serait exclamé « Je suis très, très heureux aujourd’hui (…) Maintenant, je peux à nouveau dormir ». Un cri de soulagement. Car le plus difficile pour Otis ce n’était pas la détention en soi mais plutôt, l’issue de cette détention ; un rapatriement sur la RDC, où, Otis le déclarait, il ne ferait certainement pas long feu. Ce serait par un fabuleux coup du sort, selon ses dires, mais également à cause de la cupidité d’un de ses geôliers en RDC, qu’Otis aurait eu la vie sauve et l’opportunité de venir au Royaume Uni. Mais une fois dans le royaume, le congolais n’avait pas réussi à obtenir le statut de réfugié et quelques mois après son arrivée, devenait un sans-papier.

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Mais entretemps, le congolais s’était installé à Swansea, dans le sud du Pays de Galles, et serait est un adepte d’une église communautaire et un bénévole dans sa librairie locale Oxfam. Et de nombreux membres de la communauté, aux côtés des membres de l’Assemblée galloise et de certains députés, se réunis réunis pour protester contre sa détention et demander sa libération.  Après une pétition de près de 60 000 signatures obtenu par la communauté de Swansea, Otis sortait de prison. Mais restait maintenant à obtenir l’asile; et Otis en était particulièrement conscient ; « Bien que je sois maintenant libéré, je ne suis pas encore libre et ne le serai pas tant que je n’aurai pas gagné mon cas et que je saurai enfin que ma vie est en sécurité. Je vais continuer à travailler dur sur mon cas » avait-il confié à sa sortie de détention.

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