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Après sa charge contre Soro, Alpha Blondy boycotté dans le fief de GKS

Alpha Blondy

En tournée national pour la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire, le concert d’Alpha Blondy a été ‘’boycotté’’ ce mercredi 1er janvier 2020 à Ferké, le département de Guillaume Soro. Tandis que la population s’était fortement mobilisée ce soir de la saint Sylvestre pour savourer les mélodies de l’icône international du reggae, les dieux de la technique n’ont pas été du côté des organisateurs. Mais selon Alpha Blondy lui-même, cette situation est l’œuvre des individus malintentionnés qui entretiennent la guerre en sabotant le concert.

« Ils ont été sabotés, et je n’ai pas envie que vous payez ou que les officiels payent pour ce sabotage. Nous voulons parler de la paix, de l’unité. Nous ne voulons pas la guerre » a annoncé l’artiste aux spectateurs en les remerciant pour leur patience. Il a affirmé par ailleurs qu’ils vont leur montré « qu’il est plus facile de faire la guerre que de faire la paix ».

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Le concert reporté pour ce 2 janvier

En notifiant que la situation ne l’a pas mis hors de ses états, l’artiste a convié les spectateurs à revenir ce jour 2 janvier pour le concert gratuit, le temps que le les techniciens puissent disposer du moment nécessaire pour effectuer tous les branchements. Par ces mots le reggaeman a renvoyé les populations chez eux en les invitant à ne pas céder « à ce genre de sabotage parce qu’ils savent quand la guerre commence mais ils ne savent pas quand elle se termine ».  

Des proches de Soro indexés

Par ailleurs, après la publication de la vidéo de l’incident sur la toile, un internaute l’a relié à une situation politique. « Le concert d’Alpha Blondy saboté à Ferké n’est pas le fruit du hasard mais la manifestation d’une colère muette de la population de Ferké, proche de Soro Guillaume contre le pouvoir » a commenté un internaute. Il faut noter que face à la grosse interrogation d’un troisième mandat pour le président Alassane Ouattara, Alpha Blondy s’est montré bienveillant.

Il avait taclé également il y a quelques jours le président du GPS. En opinant sur la situation politique dans le pays il a envoyé à l’endroit de l’ancien président de l’Assemblée de nationale qu’il ne s’agit pas d’un « challenge guerrier ».

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