Des individus non identifiés ont mis fin aux jours ce dimanche 19 janvier 2020 au petit matin à Adjagbo un village de l’arrondissement d’Akassato dans la commune d’Abomey-Calavi, du jeune opposant Bio Zakari Adam.
Triste! Le jeune opposant Bio Zakari Adam n’est plus de ce monde. Selon le récit fait par son compère Abib Ahandessi sur Facebook, la victime a été attaquée par quatre individus devant son portail. Étant tenace, Bio Zakari Adam aurait contraint ses agresseurs à un repli tactique. Les agresseurs seraient revenus à la charge «quelques instants plus tard avec un autre groupe armé de coupe-coupe pour finir la mission». Joint au téléphone, Abib Ahandessi précise que la victime n’est pas morte sur-le-champ. Il a succombé à ses blessures une fois à l’hôpital. Et ce seraient ses frères qui ont donné les informations sur les faits.
Le jeune opposant Abib Ahandessi a fait la prison avec la victime après les malheureux évènements politiques des 1er et 2 mai 2019. Ils ont été libérés le 2 novembre dernier suite au vote de la loi d’amnistie. «Etant de l’opposition, tout le monde se sent menacé», a confié Abib Ahandessi avant d’ajouter que «ceux qui ont commis l’acte connaissent bien Bio. C’est un gars qui ne se laisse pas faire».
Donc, «ils l’ont provoqué certainement, ils ont créé la bagarre pour l’a***tre». Selon les informations reçues par notre rédaction, Bio Zakari Adam est en location à Adjagbo un village de l’arrondissement d’Akassato dans la commune d’Abomey-Calavi. Le corps de la victime a été mis dans un véhicule taxi pour son village natal dans la commune de Pérèrè au nord.
La police confirme
Le commissaire d’Akassato Franck Gbian a confirmé les faits. Joint au téléphone, il a confié que vers une heure du matin, le propriétaire de la victime est venu au commissariat d’Akassato signaler une bagarre à son domicile. Mais, explique Franck Gbian, lorsque la police s’est déportée sur les lieux, les agresseurs étaient repartis. Et ses hommes ont essayé de ramener le calme.
C’est donc, quand la police a quitté les lieux que les agresseurs sont revenus. Alerté, malgré l’heure, les policiers sont revenus mais, n’ont pas vu les agresseurs. Ils ont vu un individu qui prétend être l’ami de la victime. Ce dernier est actuellement au commissariat d’Akassato où il est écouté. Quel est le motif de la bagarre? Qui pourraient être ses agresseurs? La victime se sentait-elle menacée? Autant de questions qui restent, pour l’heure, sans réponse.
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