Boeing: un nouvel incident grave qui n’arrange pas l’avionneur

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Boeing se trouve actuellement dans une période difficile, confronté à une succession d’incidents qui écornent sérieusement son image de marque. Les voyageurs sont de plus en plus nombreux à exprimer leur réticence à embarquer sur ses appareils, une tendance qui, si elle se généralisait, pourrait s’avérer catastrophique pour le constructeur aéronautique. Récemment, le Boeing 737 Max 9 a été au centre des préoccupations suite à la perte de sa porte en plein vol en janvier, suivie peu après par la fissuration du pare-brise d’un autre appareil à une altitude de 8 500 mètres.

Dimanche dernier, un nouvel incident a ajouté de l’huile sur le feu lorsque un Boeing 737-800 de la compagnie FlySafair a perdu une roue arrière lors de son décollage de l’aéroport de Johannesburg. L’équipage, alerté par le personnel au sol, a dû effectuer un atterrissage d’urgence. Les détails rapportés par Kirby Gordon, porte-parole de FlySafair, indiquent que l’avion a dû ajuster sa trajectoire et brûler du carburant avant de pouvoir atterrir en toute sécurité, malgré l’absence d’une roue.

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L’incident n’a heureusement pas fait de blessés. Les passagers ont été débarqués en toute sécurité et ont pris un autre vol vers leur destination finale, Le Cap, bien qu’avec quelques heures de retard. La réaction rapide et efficace de l’équipage a permis d’éviter une issue bien plus grave. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet incident, qui s’ajoute à une série de problèmes signalés récemment.

Ces incidents surviennent dans un contexte déjà tendu pour Boeing, peu après que des lanceurs d’alerte ont témoigné devant une commission d’enquête du Sénat américain, soulignant de graves problèmes sur plusieurs modèles d’avions, dont le 737 MAX, le 787 Dreamliner et le 777. Ces révélations pourraient potentiellement entraîner des conséquences importantes pour la réputation et les opérations de Boeing.

Le départ annoncé de Dave Calhoun, le PDG de Boeing, prévu pour la fin de l’année, est perçu comme une tentative de renouveler la confiance et de stabiliser la société. Cependant, le chemin vers la restauration de la confiance du public et la rectification de ces problèmes techniques s’annonce long et semé d’embûches. Pendant ce temps, le principal concurrent de Boeing, Airbus, semble tirer avantage de ces déboires, renforçant sa position sur le marché mondial de l’aéronautique.

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