Suite à la sortie médiatique faite par l’ancien patron de Renault et Nissan le 8 janvier dernier à Beyrouth au Liban, les autorités judiciaires du Japon sont montées au créneau pour protester vivement contre les déclarations qu’il a faites.
Carlos Ghosn aurait menti selon le procureur
Ce jeudi 23 janvier 2020, un procureur adjoint de Tokyo a estimé qu’il y a beaucoup de contre-vérités dans les propos de Carlos Ghosn. A la faveur d’une rencontre qu’il a eue avec quelques journalistes, Takahiro Saito fait remarquer qu’à aucun moment de la procédure, Carlos Ghosn n’a « été interrogé jusqu’à huit heures par jour, y compris de nuit ».
Cette conférence de presse a été l’occasion pour le magistrat japonais de faire le point sur le nombre de temps qu’a passé l’industriel aux mains de la Justice de son pays. Il a également indiqué que celui qui est poursuivi pour malversations financières diverses a toujours été interrogé en la présence de son avocat contrairement aux propos qu’il a tenus.
« Cela n’a jamais atteint sept heure et encore moins huit heures »
« En moyenne, il a été interrogé un peu moins de quatre heures par jour », a déclaré l’homme de droit. « La plus longue durée d’interrogatoire sur une journée était d’environ six heures, pas en continu, avec des pauses. Cela n’a jamais atteint sept heures et encore moins huit heures », a raconté aux journalistes Takahiro Saito.
« Carlos Ghosn et son avocat ont compté dans les heures d’interrogatoires toutes ces pauses, c’est étrange, clairement faux et destiné à tromper les médias », a ajouté le procureur adjoint de Tokyo.
Rappelons que l’industriel avait dû fuir le Japon pour échapper à la Justice. Lors de la conférence de presse qu’il a animée, il déclarait avoir été victime d’un complot. « Je n’ai pas fui la justice, j’ai échappé à l’injustice et à la persécution », a-t-il martelé. Il a également saisi cette occasion pour indiquer qu’il fera tout pour laver son honneur.
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