Carlos Ghosn : Sa femme dénonce une « vengeance » après le mandat d’arrêt émis contre elle

L’ancien patron du constructeur automobile japonais Nissan, Carlos Ghosn n’en finit pas de défrayer la chronique. Arrêté en novembre 2018, l’homme âgé de 65 ans est soupçonné par la justice japonaise de dissimulation de revenus dans les publications financières de Nissan. En décembre de la même année, il est mis en examen pour avoir utilisé des fonds de l’entreprise à des fins privées.

Placé en résidence surveillée après avoir été emprisonné pendant plusieurs mois, Carlos Ghosn a clandestinement quitté le Japon en décembre 2019 pour se rendre au Liban. C’est dans ce contexte que l’épouse de l’ancien dirigeant de Nissan a été visée hier mardi 07 janvier 2020 par un mandat d’arrêt du parquet de Tokyo.

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« une vengeance des procureurs japonais »

La justice japonaise estime donc que Carole Ghosn a fait un faux témoignage après la fuite de son mari. Cette décision a fait réagir l’épouse de Carlos Ghosn, qui a estimé dans un entretien accordé hier mardi à un média français, qu’il s’agit « d’une vengeance des procureurs japonais ».

Les propos de Carole Ghosn interviennent à la veille d’une conférence de presse à Beyrouth, que doit donner son époux. Pour la femme âgée de 54 ans, le mandat d’arrêt du parquet de Tokyo dont elle fait l’objet a été annoncé avant la conférence de son mari, dans l’espoir de la punir davantage et d’exercer une pression sur son mari.

Elle dit ne rien savoir auparavant

Elle trouve cela « petit de la part d’une prétendue grande démocratie », tout en soulignant avoir été accablée au Japon, où elle dit avoir été accusée à tort de fuir la justice. Au cours de l’entretien, Carole Ghosn a fait savoir qu’elle ne savait rien. A l’en croire, elle se trouvait à Beyrouth en compagnie de ses enfants pour fêter Noël, quand elle a reçu un appel indiquant que son époux était au Liban.

Elle n’a pas manqué de souligner que le fait pour son mari de quitter le Japon, était « le seul choix possible », pendant que le procès de ce dernier était sans cesse reporté et « qu’il était maintenu dans des conditions de privation de liberté visant à le déshumaniser ». Selon elle, Carlos Ghosn n’allait pas se déclarer coupable pour des choses qu’il n’a pas commises.

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