Carlos Ghosn : Sa violente charge contre le système judiciaire japonais

L’affaire de l’ex-patron du constructeur automobile japonais Nissan, Carlos Ghosn continue de défrayer la chronique. L’homme d’affaires de 65 ans qui a quitté le Japon pour le Liban en décembre dernier est poursuivi par la justice du pays pour malversations financières. Au cours d’une conférence de presse à Beyrouth le mercredi, il avait notamment déclaré faire l’objet d’un complot. L’ancien chef d’entreprise qui était le mieux payé au Japon semble ne pas avoir la langue dans sa poche puisqu’il compte se faire toujours entendre. L’ex-PDG de Renault a récemment comparé la justice nippone à celle de la Russie, de la Corée du Nord, et de la Chine.

C’est un déni de justice selon Carlos Ghosn

Carlos Ghosn a fait cette déclaration au cours d’un entretien avec un média français, diffusé dans la soirée d’hier jeudi 09 novembre 2019. Pour lui, la justice japonaise est réellement comparable à celles des pays qu’il a cités. « Dès qu’il y a un déni de justice, c’est comparable. Quand il y a un déni de justice, c’est un déni de justice ». Par ailleurs, Carlos Ghosn a qualifié de « ridicules » les propos de la ministre japonaise de la Justice, qui veut que l’ancien dirigeant d’entreprises soit jugé au Japon. Pour mémoire, l’ancien président du conseil d’administration de Mitsubishi Motors avait indiqué lors de sa conférence de presse, qu’il ne s’est pas soustrait à la justice, mais avait pris la décision de « fuir l’injustice ».

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Une interdiction de sortir du pays

Hier, Carlos Ghosn a fait l’objet de la part de la justice libanaise, d’une interdiction de sortir du pays. Cette décision intervient suite à une demande d’arrestation émise par Interpol à cause du Japon qui veut que le libano-brésilien-français soit extradé. Le sexagénaire s’est par contre dit disposé à collaborer avec la justice libanaise.

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