Une annonce qui était attendue. En effet, le Liban a reçu d’Interpol, un mandat d’arrêt international, lequel vise directement l’ancien magnat de l’automobile, Carlos Ghosn. Arrêté au Japon dans le cadre de soupçons de malversations et de dissimulations au fisc, ce dernier a réussi à fuir l’archipel afin de se rendre du côté de Beyrouth, infligeant un terrible camouflet à la justice nippone.
L’annonce elle, a été confirmée par le ministre libanais de la justice. Au cours d’une rapide allocution, ce dernier a ainsi affirmé que le parquet libanais avait reçu de la part d’Interpol, une notice d’arrestation concernant l’ancien patron de l’alliance automobile, Nissan-Renault. Aujourd’hui du côté de Beyouth, Carlos Ghosn a réussi à fuir le Japon alors qu’il était sous le coup d’un procès prévu en 2020. Depuis, son lieu de résidence est inconnu.
Interpol émet une notice internationale
Dans les faits, Interpol ne peut obliger quiconque à obtenir l’arrestation d’un fugitif, émettant simplement des notices invitant les pays concernés à participer à l’effort de traque et de capture. Toutefois, le Liban n’extrade jamais ses citoyens et ne compte visiblement pas répondre favorablement aux récentes demandes, Ghosn étant, en outre, très respecté au Liban où il est considéré comme un symbole de réussite.
Le Liban, un choix facile pour Ghosn
Sa fuite elle, reste entourée de mystère. Si Ghosn a réussi à quitter le Japon et à passer les frontières libanaises à l’aide d’un passeport français ainsi que d’une carte d’identité libanaise, nul ne sait réellement comment il a réussi à faire faux bond aux autorités nippones. Le Liban, un choix logique d’ailleurs, Ghosn y disposant de la nationalité donc, d’une résidence, mais aussi d’un vignoble alors que Beyrouth a rappelé qu’il n’existait aucun accord de coopération judiciaire avec Tokyo.
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