Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice ivoirienne, Guillaume Soro, est actuellement en exil en France, d’où il mène sa résistance contre le pouvoir en place qu’il soupçonne de vouloir l’écarter de la présidentielle d’Octobre 2020. Le président du mouvement politique GPS (Générations et peuples solidaires), Guillaume Soro veut passer désormais à l’offensive.
A travers un courrier officiel en date du samedi 11 janvier 2020, adressé au président de la République Alassane Ouattara, les avocats français de Soro à savoir Me Charles Consigny et Me Robin Binsard ont invité le chef de l’Etat à sursoir au « harcèlement judiciaire » engagé contre leur client depuis le 23 décembre 2019, jour où il avait tenté en vain de rentrer au pays après avoir passé 7 mois hors de la terre de ses aïeuls.
Une grave violation des droits fondamentaux
D’après leur note, les conseils de l’ancien patron de l’Assemblée nationale ivoirienne, ont souhaité attirer l’attention de M. Ouattara « sur une série de violations des droits et libertés dont M. Guillaume Soro et son entourage font l’objet » et ceci depuis qu’il a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2020. Selon les Me Charles Consigny et Robin Binsard, les poursuites engagées contre Guillaume Soro et ses proches, sont opérées dans « un contexte de violation grave, manifeste et insoutenable des droits et libertés fondamentaux, en particulier des droits à la liberté d’opinion, d’expression, de réunion ainsi que le droit d’exercer librement une activité politique ».
Les avocats de l’ancien chef rebelle, ont invité à cet effet le premier magistrat ivoirien, à faire cesser et ceci dans l’immédiat, toutes les actions engagées contre Soro et ses proches et qui violent leurs droits et libertés fondamentaux, afin que leur client recouvre toute sa liberté pour se lancer dans la course à la présidentielle d’Octobre 2020.
Au cas où, le chef de l’Etat ivoirien n’obtempérait pas à ces ordres, les conseils de l’ancien chef parlementaire, menacent de le poursuivre devant les juridictions internationales. « Nous avons reçu mandat d’engager toutes les voies de droits adéquates, devant les juridictions internationales » ont-ils déclaré.
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