Gabon : Après la nomination du fils d'Ali Bongo, des poursuites judiciaires ?

Depuis qu’Ali Bongo Ondimba a effectué son retour au Gabon après plusieurs mois de convalescence à l’extérieur suite au terrible Accident Vasculaire Cérébral, il a lancé une opération main propre pour lutter contre le phénomène de la corruption. Ce vaste coup de filet initié par le président gabonais a fait tomber plusieurs de ses plus proches collaborateurs. Le cas le plus emblématique est celui de l’ex tout puisant directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, monsieur Brice Laccruche Alihanga. Ce dernier fut mis aux arrêts par la police car son nom revient dans plusieurs affaires de malversations financières et de corruption. Il y a quelques semaines, les avocats de Brice Laccruche Alihanga dénonçaient les conditions d’incarcération de leur client.

S’il y a une autre actualité qui fait beaucoup parler au Gabon en ce moment, c’est la nomination de Noureddin Bongo, fils d’Ali Bongo au poste de Coordinateur général des affaires présidentielles. Cette nomination du jeune Noureddin a fait couler beaucoup d’encre et de salive, les détracteurs d’Ali Bongo ont indiqué que le dirigeant gabonais a fait du pouvoir, une affaire de famille. Tout récemment, plusieurs mouvements de la société civile gabonaise ont déposé une plainte pour corruption qui vise le fils du président gabonais.

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La justice va t-elle enclenché une procédure ?

Pour déposer cette plainte visant Noureddin Bongo, les responsables de ces organisations se sont appuyés sur une affaire qui impliquerait le fils Bongo. Les responsables de ces organisations ont affirmé qu’un sandale a éclaboussé Noureddin Bongo il y a quelques jours lorsque des éléments de la gendarmerie nationale ont intercepté une voiture avec des millions à l’intérieur. Le véhicule était conduit par les éléments de la garde présidentielle et ces derniers auraient livré aux gendarmes que l’argent appartenait à Noureddin Bongo. Ces organisations de la société civile accusent aussi le fils d’Ali Bongo de détournements de deniers publics et de blanchiment de capitaux. Les personnalités de la société civile invitent donc la justice à se pencher sur le cas Noureddin et à prendre des sanctions exemplaires contre sa personne car nul n’est au-dessus de la loi. Les autorités gabonaises ont réagi sur cette plainte visant le fils du chef de l’État, elles ont qualifié cette action en justice de mascarade juste pour faire de la publicité.

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