La transhumance transfrontalière désormais interdite au Bénin depuis deux semaines. Son interdiction formelle est actée par un acte interministériel. Cette mesure vise à réduire les nombreux conflits observés chaque année et est loin d’engendrer un incident diplomatique, a indiqué le rapporteur du comité national de transhumance, Antoine Dansou, au micro de Frissons Radio.
Une délégation interministérielle se rendra incessamment au Niger, au Nigéria, au Burkina-Faso et au Togo pour informer les autorités de ces pays sur les nouvelles mesures prises par le Bénin en ce qui concerne la transhumance transfrontalière. En effet, cette mesure vise à protéger les populations qui subissent d’importants dommages occasionnés par les transhumants transfrontaliers.
En autres dommages, les pertes en vies humaines, les blessures graves, les cas de viols et les destructions de cultures. La transhumance génère de petits conflits qui seront maîtrisés par la mise en œuvre des réformes amorcées par le gouvernement, a fait savoir à Frissons Radio, Antoine Dansou rapporteur du comité national de transhumance.
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