La Ligue ivoirienne des droits de l’homme déplore la situation politique dans le pays

La Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) a fait une analyse sur l’environnement socio-économique et politique ivoirien de l’année civile 2019. Elle a déploré le manque de consensus qui existe autour de la Commission électorale indépendante (CEI) sans occulter les manœuvres qui ont actuellement cours contre l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro.

Tout d’abord, la LIDHO a salué tous les efforts consenti par le gouvernement ivoirien au cours de l’année 2019 dans tous les secteurs d’activité du pays avant d’identifier certaines insuffisances surtout dans le secteur politique.

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La polémique autour de la CEI

La LIDHO a déploré le manque de consensus autour de la CEI qui pourrait avoir des répercussions sur la crédibilité des résultats qui seront issus des urnes au soir du 31 octobre 2020. « L’absence de consensus entre certains partis politiques de l’opposition et le groupement politique au pouvoir sur la réforme de la CEI à l’approche des élections de 2020 ; la mise en œuvre des étapes restantes du processus électoral si elles ne sont pas menées de façon inclusives pourraient créer les conditions de contestations des résultats à l’issue des élections à venir, » a déclaré la ligue.

Selon ses analyses, la LIDHO a constaté avec inquiétude que le retour manqué de Guillaume SORO au pays le 23 décembre 2019 et le mandat d’arrêt international lancé contre lui, de même que l’arrestation puis l’incarcération des députés proches à lui et plusieurs membres des formations politiques qui le soutiennent, « sont de nature à rendre le climat politique et social très instable. »

La marche des catholique est récupérée par des acteurs politiques

Dans la même lancée, la ligue s’est insurgée contre la restriction des libertés publiques, spécialement la liberté de manifester refusée à certains partis de l’opposition et la société civile. A propos de la marche initialement prévue pour le 15 février prochain par l’Eglise catholique en Côte d’Ivoire, la LIDHO a constaté avec regret qu’elle « soit récupérée par des acteurs politiques et donne lieu à des menaces sur les réseaux sociaux ».

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