Soro n’a de leçon à donner à personne : des pro-Gon Koulibaly tacle l'ex PAN

A la suite de la conférence de presse donnée par Guillaume Soro, le président du mouvement politique GPS (Générations et peuples solidaires) le mardi 28 janvier 2020 à propos de son deal avec le président Ouattara et les révélations de Pascal Affi N’guessan sur l’incapacité du RHDP à gagner la présidentielle de 2020, un mouvement de soutien au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a riposté aux propos des deux hommes.

C’est ce jeudi 30 janvier 2020 à Abidjan Cocody,  que le Mouvement des jeunesses actives de Côte d’Ivoire (MOJACI) par le biais de son président Serge Kakou Sanogo, s’en est pris aux deux opposants à l’occasion d’une conférence de presse

Publicité

A propos de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro qui affirmait mardi dernier à Paris avoir été trahi par Alassane Ouattara qui n’a respecté aucun des engagements qu’ils avaient pris devant l’ancien président burkinabé Blaise Compaoré, Serge Kakou Sanogo a notifié que Soro n’a à dire à personne ce qu’il devrait faire. Pour lui, cette sortie de l’ancien chef rebelle est la preuve qu’il n’est qu’à la recherche de ses intérêts personnels.

Affi N’guessan est mal placé pour parler de Gon Coulibaly

En se prononçant par ailleurs sur la réaction du président statutaire du FPI (Front populaire ivoirien) Affi N’guessan, le MOJACI a fait remarquer que si le chef de l’Etat Alassane Ouattara arrivait à ne plus montrer d’intérêt pour un troisième mandat, son Premier ministre Amadou Gon Koulibaly serait la personne la plus adéquate à lui succéder.

En ce qui concerne la gestion faite par Affi N’guessan de la crise au sein de son parti et également sa gestion du gouvernement en tant que Premier ministre de 2000 à 2002, le président du MOJACI a affirmé, que celui-ci est très mal placé pour parler de Gon Coulibaly. « Mais quelqu’un à qui on a confié notre gouvernement entre 2000 et 2002, et qui n’a pas été capable de nous protéger, celui-là même qui n’a pas été à la hauteur de l’unité au sein de sa propre famille politique, est non seulement inapte à une nouvelle confiance des ivoiriens, mais très mal placé pour parler d’un homme brillant, intelligent et qui a même obtenu son diplôme d’ingénieur quatre ans avant certains de ses ainés » a-t-il martelé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité