Affaire Soro : « Il n’y a aucune volonté d’éliminer quelque candidat que ce soit » (Gon Coulibaly)

Au cours d’une conférence de presse donnée par le chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly à la primature ce jeudi 20 février, il a fait le tour de l’actualité ivoirienne, surtout les questions concernant les élections présidentielles d’octobre prochain. Par ailleurs, le Premier ministre s’est prononcé sur l’affaire Guillaume Soro qui est actuellement devant les juridictions ivoiriennes.

Pour lui, les poursuites judiciaires lancées contre Soro n’ont aucun caractère politique et ne visent aucunement à l’écarter de la course à la présidentielle. « Les choses sont simples, le procureur de la République a tenu une conférence, les faits ont été rendus publics devant toute la nation. Un mandat a été émis (..) » a-t-il affirmé. A l’en croire, il ne voit pas en quoi il serait nécessaire de poursuivre quelqu’un en justice  en vue de briser ses rêves de devenir président de la République.

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 »C’est une affaire qui est entre les mains de la justice »

« Je ne vois vraiment pas de raison. Vous devez juger vous-même les faits qui ont été rendus public par le procureur. Je ne sais si vous pensez qu’un candidat à la présidence, dans quelque pays que ce soit pourrait considérer que quand même qu’il est candidat, la manière d’accéder est ce que le procureur nous a fait savoir à tous. C’est une affaire qui est entre les mains de la justice. Je peux vous assurer qu’il n’y a aucune volonté d’éliminer quelque candidat que ce soit (…) » a-t-il laissé entendre avant de s’interroger sur les raisons qui ont poussé l’ancien président de la l’Assemblée nationale à se déclarer précipitamment candidat à la présidentielle.

Pour le potentiel candidat du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) l’ancien chef rebelle l’a fait en pensant pouvoir se réfugier derrière ce titre de candidat annoncé, pour échapper à la justice sachant bien ce qu’il a fait. « Si je voulais faire la polémique on peut se poser la question suivante, si ce n’est pas parce que la personne concernée sachant ce qu’elle sait, s’est proclamé précipitamment candidate, pensant que c’était un élément de protection, » a fait remarquer Amadou Gon Coulibaly.

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