La création d’une structure de sécurité routière s’impose selon les acteurs routiers. D’après le secrétaire général de l’Organisation des conducteurs de Taxi-ville des communes du Bénin (Octavic-Bénin), Abraham Agboakounou, le regain des accidents de la circulation doit interpeller les dirigeants et les amener à mettre en place des actions efficaces.
La multiplication des accidents de la circulation au cours du premier mois de la nouvelle année est une situation déplorable et il urge que les autorités mènent de grandes actions afin de faire diminuer cette ascension. C’est l’avis des acteurs routiers du Bénin, dont notamment le secrétaire général de l’Organisation des conducteurs de Taxi-ville des communes du Bénin (Octavic-Bénin).
«Depuis ce 02 janvier 2020, les accidents de la circulation ont repris de plus belle. Malheureusement, je ne constate pas des actions d’éducation et de sensibilisation routières fortes depuis 23 jours que nous sommes entrés dans la nouvelle année », affirme le syndicaliste.
Selon cet acteur de la route, le Bénin est en retard en ce qui concerne les stratégies à mettre en place pour baisser le taux d’accident sur les routes. « Les pays auxquels nous vous voulons ressembler dans la diminution des accidents de route mène déjà de grandes actions telles le lancement d’appel d’offre, des communications sur les réseaux sociaux », ajoute le secrétaire général des taxis-ville du Bénin.
« Mettre en place une structure de sécurité routière qui se consacrera à la préservation de la vie des usagers de route »
Au regard du niveau d’éducation routière au Bénin, il ne faut pas attendre des moments ou cibler des moments pour mener des actions de sécurité routière. Des actions doivent être menées au quotidien afin que chaque Béninois puisse maîtriser les notions élémentaires sur la conduite à tenir sur la route, souhaite–t-il.
«J’implore le gouvernement actuel afin qu’il mette en place, à l’instar des autres pays, une vraie machine, une structure de sécurité routière qui se consacrera à la préservation de la vie des usagers de route. », insiste-t-il tout en félicitant l’équipe du Centre national de sécurité routière (Cnsr) qui fait d’après lui, de son mieux.
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